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Hongrie-Italie 0-2 : Azzurri en demi-finale de la Ligue des Nations

Hongrie-Italie 0-2 : Azzurri en demi-finale de la Ligue des Nations

Raspadori marque en première mi-temps, Dimarco double en seconde mi-temps. Puis Donnarumma sauve tout et l’équipe nationale de Mancini dépasse celle de Rossi dans le match décisif pour la qualification

par notre correspondant Fabio Licari

26 septembre
-Budapest

Le monde à l’envers. La coupe du monde à l’envers. L’Italie à l’abandon, en crise, hors du Qatar, va remporter le Final Four de la Ligue des Nations en Hongrie, contre les bourreaux de l’Allemagne et de l’Angleterre mais qui n’arrivent pas à marquer de points contre nous. C’est l’Italie de Raspadori, toujours au point, l’Italie de Dimarco qui signe le 2-0 mérité avec une énième course intarissable qui lui vaut l’ailier gauche sans “si” et sans “mais”. C’est surtout l’Italie de Donnarumma qui oppose les Hongrois avec au moins trois arrêts inhumains : au moins un but pour l’équipe de Marco Rossi l’aurait mérité, mais les Azzurri, en plus visiblement supérieurs tant que le physique a tenu bon, ont joué un match judicieux, profitant des erreurs des adversaires (premier but), frappant en vitesse dans les espaces (le second) et se défendant protégé par SuperGigio. Des finales, têtes de série du tirage au sort de l’Euro 2024, une avancée au classement Fifa (6e) et une injection de confiance à ne pas perdre. Nous ne sommes pas en Coupe du monde, mais nous sommes en Coupe du monde. Et peut-être que Mancini, inspiré dans ses choix, s’est emparé de l’Italie.

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Raspagon

Il devient vite clair que les Azzurri peuvent aussi prendre le jeu. La Hongrie sent le rendez-vous avec l’histoire, ne réalise même pas à quel point elle en est arrivée à un point de la finale, et se laisse emporter par l’émotion. L’Italie est en forme, Mancini a confirmé le 3-5-2 à San Siro avec un seul changement, Gnonto pour Scamacca : une attaque de petits gars rapides qui sera la clé pour détraquer le résultat à la 27e minute, profitant de deux graves erreurs de la défense hongroise. Deux fausses passes en retrait d’Attila Szalai d’abord, et Nagy, la pire, au gardien plus tard : Gnonto bondit sur le ballon, empêche Gulacsi de le prendre, tandis que Raspadori entre dans la surface avec classe, trouvant l’espace pour le 1-0, le deuxième but en deux matchs, le cinquième en bleu. Il devient son équipe nationale.

Idée Rossi

Rossi a tenté de bouleverser les cartes, déployant pratiquement deux systèmes totalement différents qui ont un moment surpris les Azzurri. Quand la Hongrie se défend, la marque 3-4-2-1 est clairement visible. Dès que le ballon est gagné, il se transforme cependant rapidement en 4-3-3, avec les deux joueurs extérieurs (Fiola et Kerkez) qui deviennent ailiers et l’un des deux milieux de terrain, Schafer, qui s’improvise second stoppeur, se déplaçant le stoppeur Attila à l’arrière gauche Szalai.

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Gnonto lutte

Mais devant nous, il y a une Italie résolument plus agressive et convaincante. Cristante mieux à côté de Jorginho et surtout Di Lorenzo à Naples : un arrêt en défense et deux belles occasions de but. Une fois en dessous, la Hongrie repasse à l’ancienne, sans plus de variations sur le thème, et se tasse défensivement en moins de vingt mètres dans l’entrejeu, barrant la voie aux Azzurri qui concèdent au final deux incursions dangereuses. Ce qui convainc le moins, agressivité sur le but mis à part, c’est Gnonto qui ne tient pas de ballon et ne trouve pas de poste.

Donnarumma super

Il n’y a pas d’arrêt même en seconde période. Ça se joue à un rythme fou car la Hongrie ne veut pas rater l’occasion et passe à l’attaque en masse, c’est très différent de l’habituel. Ici Donnarumma est exalté qui réalise trois ou quatre arrêts de science-fiction sur Szoboszlai, Adam Szalai (l’un après l’autre) et deux fois Styles, le nouveau venu qui change la médiane hongroise. Naturellement ces attaques ouvrent des espaces dont l’Italie profite à la 7′ avec une de ces actions d’antan, verticalisation de Barella, entrée dans la surface et centre par le bas de Cristante par la droite, et Dimarco qui arrive par la gauche comme un s’entraîne et glisse le 2-0 (le but numéro 1500 de l’équipe nationale). La dernière demi-heure n’est que souffrance, avec une Italie ouvrière qui ferme bien mais n’arrive jamais à repartir, pas même avec les nouveaux Scamacca et Gabbiadini. Au fil des minutes, l’assaut hongrois s’estompe également. L’Italie à la “finale”. Le monde à l’envers.

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