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Hockey sur glace : à Nîmes, ça patine encore un peu…

Hockey sur glace : à Nîmes, ça patine encore un peu…

Pour la deuxième année consécutive, le Nîmes HC a raté la qualification pour les play-off de Division 3. Un échec relatif pour un club qui a du mal à démocratiser son sport dans la commune.

En 2022-2023, le Nîmes HC avait raté la qualification pour les play-off de Division 3 (4e niveau fédéral) pour un point au classement. Cette saison, les Nîmois, qui n’ont gagné que cinq matches, ont vu la porte du top 6 leur claquer sur les doigts à… deux buts près. Septièmes, ils ont fini à égalité de points avec Villard-de-Lans mais ont été devancés au goal-average particulier.

Jamais au complet

”On n’a jamais joué tous les matches au complet, regrette le coach gardois Raphaël Facchini. Le match à Besançon (défaite 6 à 2, le 18 novembre 2023) a été un tournant. Le buteur Agliardi s’est blessé et s’est retrouvé ”out” pendant neuf matches. Avec les étrangers Sabourin, régulièrement au Canada pour raisons professionnelles, et Constantineau, arbitre en Magnus (D1), souvent absents, ça faisait beaucoup.”

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Une question de politique sportive

Cela a fini par faire trop. ”À chaque fois, on arrive au pied des play-off mais je ne vois pas non plus une équipe réussir sans étrangers payés, ça, c’est fini en Division 3, rappelle Facchini. Nous, on ne les paye pas. Après, c’est une question de politique sportive. Soit tu mets tout sur l’équipe 1 et tu oublies la formation ; soit tu équilibres en disant que l’équipe 1 est la vitrine et tu t’occupes d’un sport études pour développer le hockey sur Nîmes.”

Justement, ce sport peut-il se faire une place au soleil… au soleil du Sud ? Facchini explique la problématique : ”Les équipes les plus fortes sont dans les Alpes car c’est là où il y a le plus de hockey. Nous, on essaye de vendre un projet à des joueurs sans avoir de moyens. Et même si tu as le soleil, ça ne fait pas tout. On arrive à la limite de ce qu’on peut faire car on n’a pas la patinoire qu’il faut (300 places assises), avec recette et billetterie, pour s’imaginer être en D2.”

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”On ne voit pas les collectivités au match. Pour les partenaires, ce n’est pas un lieu propice pour le business…”

Pourtant, en 2018, à sa deuxième année d’existence, Nîmes s’était hissé en play-off. Mais le tout à fait long feu : ”J’étais allé voir l’adjoint aux sports de l’époque, Julien Plantier, qui m’avait fait comprendre qu’on faisait un très bon travail mais qu’il ne fallait pas s’attendre à avoir plus d’argent. Quand on te dit ça… Il faut donc qu’on trouve des solutions avec les partenaires, on en a une soixantaine. Mais ils me disent tous la même chose : “On te donne de l’argent, on vient voir le hockey car c’est super sympa mais il nous manque quelque chose de primordial pour en injecter plus : on ne voit pas les collectivités au match, ce n’est pas un lieu propice pour parler business. Quand on met de l’argent au hand ou au rugby, on n’y va pas pour le sport mais pour parler business. Chez toi, on y vient pour le sport, pas pour le business.”” Tout est dit…

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2024-03-06 21:01:00
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