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Haute-Garonne : ouverture ce lundi du procès en assises de la tentative d’assassinat du “Beely Burger” à Colomiers

Haute-Garonne : ouverture ce lundi du procès en assises de la tentative d’assassinat du “Beely Burger” à Colomiers

l’essentiel
Le procès de la tentative d’assassinat du “Beely Burger” s’ouvre ce lundi devant la cour d’assises de Haute-Garonne à Toulouse. En mai 2018, ces deux jeunes hommes, âgés aujourd’hui de 23 ans et de 26 ans ont surgi dans ce snack et tiré à plusieurs reprises blessant grièvement les deux gérants.

Ce lundi s’ouvre le procès de la tentative d’assassinat du “Beely Burger” devant la cour d’assises de Haute-Garonne à Toulouse. Calibre 9 mm, cagoules, coups de feu… Dans la nuit du 30 mai 2018, deux personnes surgissent devant le “Beely Burger”, une enseigne de restauration rapide située au 50 boulevard Victor Hugo à Colomiers. Gantés, cagoulés et équipés d’armes de poing, deux hommes tirent une dizaine de fois blessant grièvement les deux gérants de ce snack, ouvert six mois plus tôt. Les deux victimes sont lourdement touchées. L’un reçoit une balle dans chaque jambe, une autre dans le poumon et dans le cou. L’une des victimes a également reçu des coups de crosse. Sur place, le calibre utilisé, du 9 mm, est retrouvé. Ils parviennent à s’enfuir à bord d’une voiture volée. Lors de cette fusillade, l’un des assaillants est blessé par balle au pied. Un peu plus tard dans la soirée, il est retrouvé à Tournefeuille, rue Fernand-Léger.

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Derrière cette expédition punitive, après plusieurs semaines d’enquête, les policiers du SRPJ de Toulouse identifient deux personnes. Un jeune suspect, d’origine Tchétchène aujourd’hui âgé de 23 ans, déjà connu de la justice pour des affaires de vol et de produit stupéfiant, défendu par Me Pierre Dunac et son complice, né à Toulouse, de trois ans son aîné, défendu par Me Parra-Bruguière, connu pour plusieurs infractions routières. Au cours de l’instruction, le duo précise en audition que tout serait parti d’une dispute survenue quelques heures auparavant. Une altercation qui aurait donc conduit à cette expédition punitive sanglante. Les débats de ce procès prévu sur quatre jours devraient éclairer sur les motifs qui ont poussé les deux jeunes hommes à commettre ces faits.

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