A l’instar d’autres villes, la commune de Haarlem a présenté ses excuses pour son histoire d’esclavage.
L’expression de regret faisait suite à la présentation d’une étude sur le rôle de la capitale de la Hollande du Nord dans l’esclavage. Le maire Jos Wienen a déclaré que le conseil municipal avait honte. “À propos de notre long mépris pour la douleur de l’esclavage dans le passé et de notre manque de conscience du fardeau que portent encore les descendants”, a déclaré le maire.
“À propos d’une complaisance injustifiée face au racisme à notre époque, de notre coresponsabilité pour l’injustice dans ce monde, pour un système dans lequel les dix personnes les plus riches de la planète possèdent plus que la moitié la plus pauvre de la population mondiale. Pour tout cela , nous devons avouer notre culpabilité”, a-t-il ajouté.
Selon Wienen, Haarlem compte plus de deux mille habitants descendants de personnes réduites en esclavage.
Haarlem n’était pas représenté au conseil d’administration de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales (VOC) et de la Compagnie des Indes occidentales (WIC). Mais selon une étude commandée par la municipalité, la ville a bel et bien bénéficié du VOC et du WIC, qui dirigeaient les colonies néerlandaises. Les habitants de Haarlem possédaient des parts dans les plantations et occupaient des postes importants dans les colonies. De plus, les produits de Haarlem étaient utilisés dans le commerce africain.
Le Premier ministre Mark Rutte et le roi Willem-Alexander ont déjà présenté leurs excuses. Cela s’applique également aux communes d’Amsterdam, Rotterdam, La Haye, Utrecht, Vlissingen et Middelburg, aux provinces de Hollande méridionale et de Zélande, à De Nederlandsche Bank et à ABN AMRO. La municipalité de Groningen souhaite également s’excuser.
2023-11-17 01:08:44
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