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Guénange. Quatre hommes condamnés pour violences à l’encontre d’un dealer

Guénange. Quatre hommes condamnés pour violences à l’encontre d’un dealer

Les faits sont anciens, janvier 2019. À Talange, un jeune homme ensanglanté frappe à la porte d’un riverain de l’hôtel où il dit avoir été séquestré. Aux enquêteurs, l’Orléanais livre son témoignage. Il avance qu’il était à Guénange, où il vendait des stupéfiants, et qu’il serait monté sous la contrainte dans un véhicule où se tenaient quatre hommes. Selon lui, les occupants de la voiture le menaçaient avec un tournevis et un pistolet. Arme qui aurait été déposée à Cattenom, avant que les protagonistes ne prennent le chemin de Talange où une chambre d’hôtel avait été réservée.

Absent des débats ce mercredi 24 août 2022 au tribunal judiciaire de Thionville, l’Orléanais, blessé à la main et à l’oreille (7 jours d’ITT), n’a jamais répondu aux convocations du tribunal. Il ne s’est pas porté partie civile, malgré le vol de son téléphone portable et de sa pochette.

Pour le ministère public, l’année 2019 correspond à une année où les tensions entre dealers avaient mobilisé pas mal de gendarmes et la juridiction. « Une guerre » ouverte entre les quartiers, alors que depuis Orléans, on cherchait à s’implanter sur le secteur. De l’ADN appartenant à deux prévenus est trouvé sur le blouson du plaignant. Le chauffeur de la Clio, extrait de sa geôle pour assister à l’audience, nie toute implication dans cette « expédition préparée et armée », selon les termes de la vice-procureure. Faux, rétorquent de concert les avocats des quatre impliqués, lesquels mettent en avant les déclarations de la victime qui n’était pas si contrainte que cela, notamment au regard de l’exploitation de la vidéo du parking de l’hôtel.

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Trois ans requis pour chacun des prévenus

Alors que le parquet a requis trois ans de prison pour les quatre mis en cause, connus de la justice et placés en détention provisoire un an entre 2019 et 2020, le tribunal a abattu la carte de la différenciation des peines. Seuls dénominateurs communs, ils ont été relaxés pour le vol en réunion et condamnés à une interdiction de port d’arme pour une durée de 10 ans. Adel Amaira retourne en cellule et écope de 24 mois d’emprisonnement. Medhi Benchehida-Chouiter a lui aussi été reconnu coupable et s’est vu infliger 18 mois d’emprisonnement, tout comme Mohamed Boulenouar. Quant à Salif Traore, il écope de 30 mois d’emprisonnement.

Identités publiées à partir de 12 mois de prison ferme

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