Grève sauvage à Brussels Airport : perturbations et tensions dans le ciel belge

Quelles raisons peuvent justifier une telle grève sauvage à la veille de Noël ? La direction évoque une demande de congé d’un salarié envoyée tardivement. Les syndicats dénoncent pour leur part un problème plus général lié à l’organisation des horaires. L’instabilité sociale devient la norme dans le secteur aérien. L’année 2023 aura été particulièrement éprouvante pour les passagers. La multiplication des grèves et des menaces de grèves chez Ryanair, Brussels Airlines et Aviapartner, que ce soit du côté des pilotes, du personnel de cabine, des techniciens ou des bagagistes, a de quoi exaspérer les clients. Ces grèves sauvages auraient souvent pu être évitées si syndicats et direction retrouvaient des relations normales et constructives.

Va-t-on encore laisser ces désordres se produire sans réagir ? N’est-il pas temps de limiter les grèves sauvages pour éviter que le moindre désaccord ne se transforme en chaos dans le ciel belge ? Le droit de grève est fondamental, mais il doit être respecté, utilisé sans abus, après négociations et avec modération. Il n’est pas acceptable que les syndicats utilisent systématiquement les périodes de vacances pour exercer une pression sur les directions. La crédibilité du secteur est en jeu, en commençant par celle de l’aéroport national. Si les travailleurs du secteur aérien ne veulent pas voir à l’avenir leurs passagers organiser tous leurs voyages depuis Paris, Francfort ou Amsterdam, qu’ils réfléchissent à revoir leurs méthodes et à respecter davantage les voyageurs qui prennent l’avion en famille ou rejoignent leurs proches pour Noël.