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Grève à la Deutsche Bahn : GDL annonce une prochaine grève – économie

Grève à la Deutsche Bahn : GDL annonce une prochaine grève – économie

2024-03-11 00:15:30

Il s’agit d’une escalade avec une annonce : après avoir brièvement semblé vendredi que la Deutsche Bahn et le Syndicat allemand des conducteurs de locomotives (GDL) pourraient se rapprocher, le GDL a de nouveau appelé à la grève. Il est prévu que le trafic passagers débute mardi à deux heures du matin et se poursuive jusqu’à mercredi à deux heures du matin. Les transports de marchandises seront également en grève pendant 24 heures, mais à partir de lundi soir. Il s’agit de la sixième grève dans le cadre du conflit collectif en cours.

Claus Weselsky met sa menace à exécution et annonce une grève sans préavis habituel de 48 heures. Le patron du GDL l’avait déjà indiqué lors d’une conférence de presse lundi dernier et avait évoqué des « vagues de grèves » qui s’ensuivraient. Normalement, un syndicat annonce une grève 48 heures à l’avance afin que l’entreprise en grève puisse s’y préparer et – comme dans le cas des chemins de fer – établir un calendrier d’urgence. Cette fois, le train n’a qu’un peu moins de 30 heures ; Le délai entre l’annonce et la grève dans le transport de marchandises est d’un peu moins de 22 heures.

Le chemin de fer est optimiste quant à l’établissement d’un horaire d’urgence malgré le délai de préavis plus court. Lors des grèves précédentes dans le cadre du conflit collectif en cours, environ 20 pour cent de tous les trains longue distance circulaient. Cette fois aussi, le chemin de fer souhaite utiliser « des trains plus longs avec plus de sièges » afin de garantir un service de base. Le groupe a toutefois déjà annoncé des « restrictions massives » sur les transports régionaux.

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Le ministre fédéral des Transports Volker Wissing (FDP) a sévèrement critiqué dimanche soir le GDL et son patron Claus Weselsky. Selon Wissing, faire grève au lieu de négocier est irresponsable. “Le GDL doit discuter et explorer des compromis. Les choses ne peuvent pas continuer ainsi”, a déclaré le ministre. Une procédure formelle d’arbitrage doit être engagée d’urgence. “M. Weselsky continue d’aller trop loin.”

La Deutsche Bahn avait d’ailleurs invité lundi le GDL à des négociations collectives. Cependant, le GDL a conditionné sa participation à d’autres négociations à la question de savoir si le chemin de fer recevrait une offre améliorée avant 18 heures dimanche. Cependant, le chemin de fer a refusé de soumettre une telle offre et a laissé passer le délai. La réaction a eu lieu seulement deux heures plus tard, sous la forme d’une nouvelle grève. Le GDL a annoncé dimanche soir que la Deutsche Bahn “continuait la provocation et obligeait inévitablement le GDL à poursuivre le conflit, au grand dam des clients de la DB”.

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Le train allemand parle d’une « pure impertinence » pour les voyageurs ferroviaires et les entreprises. La grève aura un impact considérable sur les opérations ferroviaires du pays.

Cependant, cette nouvelle escalade ne devrait pas trop surprendre les chemins de fer : le patron de GDL, Weselsky, avait clairement indiqué qu’il ne reviendrait à la table des négociations qu’en cas de nouvelle offre. Le chemin de fer lui a refusé – connaissant les conséquences. “Nous sommes convaincus que nous ne parviendrons à un accord que par le dialogue à la table des négociations”, a déclaré Martin Seiler, directeur des ressources humaines de la Deutsche Bahn. Il estime que dans cette phase des négociations, il n’est “pas productif” de “passer à un échange écrit d’offres et de réponses”.

Au lieu de cela, les chemins de fer souhaiteraient parvenir à un compromis dans le cadre de négociations personnelles, sur la base d’un document préparé par les modérateurs du conflit collectif – l’ancien ministre fédéral de l’Intérieur Thomas de Maizière et le Premier ministre du Schleswig-Holstein Daniel Günther – ; Cela comprend également une réduction de la durée hebdomadaire du travail de 38 à 36 heures avec une compensation salariale complète jusqu’en 2028. Le GDL réclame une heure de travail hebdomadaire en moins pour les travailleurs postés, soit 35 heures.

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Weselsky l’avait déjà eu vendredi la procédure proposée par le chemin de fer a été rejetée. Le GDL n’a « aucune offre nouvelle et améliorée qui justifierait le retrait de l’action revendicative et la reprise des négociations ». La formulation « conclure les négociations sur la base de la proposition globale des modérateurs du 26 février 2024 » ne constitue pas à elle seule une offre nouvelle. Weselsky accuse le chemin de fer d’exacerber le conflit « inutilement ou même délibérément ».

Le chemin de fer a cependant proposé une autre solution : l’entreprise est prête à entrer dans un arbitrage formel, selon un communiqué publié dimanche. Lors d’un arbitrage, une ou deux personnes sont désignées comme tiers neutres afin de parvenir à une convention collective. Contrairement aux modérateurs déjà en place, les arbitres prennent en charge la conduite des négociations. Si les parties en litige ne parviennent pas à un accord à l’amiable, une décision arbitrale sera rendue à l’issue de l’arbitrage. Toutefois, les deux parties ne sont pas liées par la décision d’un tel arbitre, mais sont libres de décider si elles acceptent ou non le résultat.



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