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Gestion des matières premières – La guerre en Russie complique le commerce des matières premières – Actualités

Gestion des matières premières – La guerre en Russie complique le commerce des matières premières – Actualités

2024-04-20 16:08:41


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L’industrie aime prendre des risques, mais tout le monde veut éviter de violer les sanctions internationales. Surtout les détaillants et les banques.

Le commerce des matières premières implique de grosses sommes d’argent et de nombreuses personnes impliquées. Il est très compliqué de garantir qu’aucune sanction applicable au niveau international ne soit violée, explique Patrick Eberhardt. L’avocat et associé du cabinet Eversheds-Sutherland à Genève est spécialisé dans les questions liées aux sanctions.

Vendeurs – Concessionnaires – Banques – Acheteurs


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Dans une transaction commerciale – par exemple la vente et le transport d’un camion-citerne de pétrole brut – ne sont pas seulement impliqués le vendeur et l’acheteur. Il y a aussi les concessionnaires qui gèrent l’affaire et les banques qui la préfinancent. Le vendeur veut immédiatement recevoir l’argent pour son huile, mais l’acheteur ne paie généralement qu’après réception – et des mois peuvent s’écouler entre les deux. Étant donné que les négociants en matières premières effectuent plusieurs transactions en même temps, ils disposent de lignes de crédit se chiffrant en centaines de milliards, émises par diverses banques.

Les détaillants et les banques utilisent ses services. Une violation des sanctions dans l’important centre commercial de Genève aurait des conséquences nationales mais aussi internationales. “Comme le commerce du pétrole s’effectue en dollars, il existe un lien avec les Etats-Unis – et les autorités américaines auraient la possibilité d’intervenir”, explique Eberhardt.

Les sanctions sont définitivement évitées

Malgré les risques élevés, les pétroliers transportant du pétrole russe continuent d’échapper aux sanctions occidentales. Les revendeurs semblent peu connus. Le spécialiste des sanctions, Eberhardt, ne suppose pas qu’il existe des liens avec les grandes entreprises de matières premières.

« Si un grand commerçant commettait une telle infraction dans un seul cas, tous les prêts du groupe deviendraient immédiatement exigibles – ce qui représente un très gros risque. » Cela signifie que si des prêts s’élevant à plusieurs milliards de dollars devaient être remboursés immédiatement, cela pourrait même mettre à genoux les multinationales.

La Chine et l’Inde soupçonnées

Eberhardt ne sait pas qui est à l’origine des transactions non sanctionnées et qui les finance. L’avocat se montre prudent. L’Inde et la Chine sont de gros acheteurs de pétrole russe. Et la Chine en particulier possède également des banques très liquides.

En outre, les transactions pourraient également être effectuées sans banques et donc sans contrôles plus précis : dans ce cas, le fournisseur russe serait payé directement par le destinataire – et éventuellement pas en dollars, mais en yens chinois ou en roupies indiennes.

Seco et Finma sont obligatoires

Les entreprises de matières premières et les banques qui financent les transactions juridiques disposent de vastes services de conformité. Celles-ci visent à garantir que les entreprises respectent la loi. Et ils emploient des avocats comme Patrick Eberhardt pour éviter les violations des sanctions.

Il incombe aux autorités suisses de faire respecter les sanctions et de punir les fautes commises dans l’important centre commercial des matières premières de Genève: le Secrétariat d’État à l’économie (Seco) et l’Autorité de surveillance des marchés financiers (Finma) en sont responsables.

Le parquet fédéral est déjà impliqué

La Suisse a resserré le rythme depuis le début de l’attaque russe contre l’Ukraine fin février 2022, estime l’avocat genevois des matières premières. Au départ, le Seco manquait de personnel. «Cela a changé. Nous prenons désormais des mesures contre les violations présumées des sanctions.»

Cela signifie qu’en cas de soupçon, les autorités peuvent demander des informations par écrit. Mais vous êtes également autorisé à perquisitionner dans les bureaux. Des dossiers individuels ont déjà été transmis au parquet fédéral.

La Suisse et Genève, en tant que centres commerciaux importants pour l’industrie des matières premières, devraient pour l’instant faire l’objet d’enquêtes sur les sanctions contre la Russie. Cela signifie que les services de l’avocat spécialisé en sanctions Patrick Eberhardt resteront également demandés.



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