2023-09-15 19:33:00
Selon la Croix-Rouge et l’Organisation mondiale de la santé, les corps des victimes de catastrophes naturelles ou de conflits armés constituent rarement une menace pour la santé de la communauté.
Les victimes décédées des suites d’un traumatisme, d’une noyade ou d’un incendie n’hébergent généralement pas d’organismes pathogènes si les précautions standard sont prises, à l’exception des maladies infectieuses telles qu’Ebola, Marburg ou le choléra.
Il existe un risque de diarrhée dû à la consommation d’eau contaminée par des matières fécales provenant de cadavres, mais la désinfection systématique de l’eau potable est suffisante pour prévenir les maladies d’origine hydrique.
La Croix-Rouge et l’OMS recommandent d’identifier et d’enterrer les corps dans des tombes marquées individuellement, dont l’emplacement est documenté pour la traçabilité.
L’idée fausse selon laquelle les cadavres peuvent transmettre des maladies conduit souvent les gens à enterrer les morts à la hâte, augmentant ainsi le risque de disparition et causant de la détresse aux proches. Les survivants des catastrophes naturelles sont plus susceptibles de propager des maladies que les cadavres.
La Croix-Rouge et l’OMS soulignent l’importance d’une gestion corporelle décente pour les familles et les communautés. En cas de conflit, il s’agit souvent d’un élément crucial pour parvenir à une fin plus rapide des combats.
La Croix-Rouge et l’OMS exhortent les autorités à ne pas précipiter les enterrements ou les crémations collectives. Une bonne manipulation des cadavres est cruciale pour le bien-être des familles et des communautés.
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