Tout d’abord, il est nécessaire d’évaluer l’impact de la toux sur la qualité de vie (isolement social, troubles du sommeil, incontinence urinaire…) et de rechercher des signes d’alerte susceptibles de faire suspecter une pathologie grave, notamment un cancer du poumon (apparition ou modification de la toux chez un fumeur, altération de l’état général, tabagisme, troubles de la voix, troubles de la déglutition, adénopathies… encadré 1). En l’absence de ces signes (voir figure de l’arbre décisionnel), il est recommandé de cesser de fumer et d’arrêter les médicaments antitussifs qui peuvent déclencher la toux (en particulier les IEC et, dans une moindre mesure, les ARA II) pendant 4 semaines. Si la toux persiste, les 3 principales causes – l’asthme, le RGO et la rhinosinusite chronique – doivent être explorées par l’interrogatoire et des examens simples ; un traitement est proposé en cas de signes évocateurs.
Attention : en l’absence de symptômes digestifs de RGO, les IPP ne sont pas recommandés. Cependant, une corticothérapie inhalée peut être proposée de manière systématique, pendant 2 à 4 semaines, même s’il n’y a pas d’arguments en faveur de l’asthme (par exemple, 400 à 800 µg de budésonide équivalent), car de nombreux patients répondent à ce traitement.
dans un article afin d’obtenir un bon classement sur Google.
#Toux #chronique #nouvelles #recos #sur #prise #charge #initiale
2023-09-08 13:24:37