Nouvelles de l’ONS•aujourd’hui, 18:08•Modifié aujourd’hui, 19:53
La compagnie gazière russe Gazprom réduira les livraisons via le gazoduc Nord Stream 1 à 20% de sa capacité maximale à partir de mercredi. Cela représente environ 33 millions de mètres cubes de gaz par jour.
Selon Gazprom, il y a toujours des problèmes avec l’importation d’une turbine, qui est allée au Canada pour réparation. Selon l’entreprise, ces problèmes sont le résultat des sanctions de l’UE et du Royaume-Uni contre la Russie. Gazprom a réduit l’approvisionnement en gaz à environ 40% de sa capacité maximale le mois dernier. A cette époque aussi, il a été fait référence aux problèmes de la turbine.
L’Allemagne ne pense pas que ce soit là la véritable cause des problèmes d’approvisionnement et pense que la Russie fournit moins de gaz à l’UE pour des raisons politiques.
La semaine dernière, on craignait déjà que la Russie n’étrangle encore plus l’approvisionnement en gaz, car Nord Stream 1 a été temporairement arrêté pour maintenance. Ces craintes ont semblé se matérialiser lorsque plusieurs clients ont appris que Gazprom peut avoir invoqué la force majeure.
Augmenter les prix
Après l’annonce par la Russie que l’offre sera encore limitée, le prix du gaz naturel a augmenté. Lundi, le contrat à terme TTF, considéré comme leader, est passé à 179 euros par mégawattheure. C’est 12% plus cher que le prix de vendredi dernier.
La Commission européenne indique que ce scénario a déjà été pris en compte. C’est en partie la raison de la proposition de demander à tous les pays de l’UE d’économiser 15 % sur la consommation de gaz au cours de la période à venir, selon un communiqué de la Commission. Demain, les ministres de l’énergie des États membres débattront de la crise du gaz.