Engie a également assuré dans le communiqué avoir mis en place plusieurs mesures pour limiter considérablement les impacts financiers et physiques directs qui pourraient survenir en raison de l’interruption de l’approvisionnement en gaz par Gazprom.
Gazprom a considérablement réduit les approvisionnements d’Engie depuis le début de la guerre en Ukraine. Le mois dernier, il n’était que de 1,5 térawattheure (TWh), en comparaison, l’approvisionnement européen annuel total d’Engie est supérieur à 400 TWh. Gazprom détient une part de 4 % de l’approvisionnement total d’Engie.
La Première ministre française Élisabeth Borne a appelé lundi les entreprises à élaborer des plans d’économies d’énergie d’ici le mois prochain. Elle a averti qu’ils pourraient être les premiers touchés si la France devait couper l’approvisionnement en gaz et en électricité.
La France est moins dépendante des importations de gaz de Russie que ses voisins. La Russie représente environ 17% de la consommation totale de gaz, a rapporté Reuters.
Le prix à l’exportation du gaz va doubler cette année, estime la Russie
Économique
Engie a confirmé lundi être en pourparlers avec la société algérienne Sonatrach pour augmenter les importations de gaz. Selon certains médias, les livraisons depuis l’Algérie pourraient augmenter d’environ 50 %. La France prend désormais environ 8 % du gaz dont elle a besoin à l’Algérie.
L’Algérie est le troisième fournisseur de gaz de l’Europe après la Russie et la Norvège. Le pays a découvert de nouveaux gisements et a récemment signé un accord pour augmenter les approvisionnements en gaz avec l’Italie.
