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Garamendi défend que les salaires en Espagne « augmentent déjà » et déplore le climat pré-électoral autour du 1er mai | Économie

Garamendi défend que les salaires en Espagne « augmentent déjà » et déplore le climat pré-électoral autour du 1er mai |  Économie

2023-05-02 12:29:32

Le président de la CEOE, Antonio Garamendi, dans un acte à Casa América à Madrid, le 25 avril.Carlos Lujan (Europa Press)

Antonio Garamendi, président de la Confédération espagnole des organisations patronales (CEOE), a assuré que les salaires “montent déjà” et que grâce aux dernières négociations sectorielles “10 millions de travailleurs ont leurs accords signés”. Le chef du patronat a reconnu que les négociations avec les syndicats “sont ouvertes” et que les contacts avec les dirigeants des syndicats “sont permanents”.

Un jour après les manifestations du 1er mai, fête internationale du travail, qui se sont reproduites dans 70 villes espagnoles, et dans lesquelles les syndicats convocateurs, UGT et CC OO, ont exigé une augmentation des salaires, une baisse des prix et la répartition des bénéfices des entreprises, Garamendi a défendu en une interview sur la chaine Être que les hommes d’affaires travaillent depuis « des mois » à la recherche d’un accord national d’accords, et que « ce n’est pas vrai » qu’ils aient « quitté la table ».

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Le chef de file de la CEOE a souligné que l’accord pour l’emploi et la négociation collective (AENC) n’est rien d’autre qu'”une recommandation générique”, et que “ce qui est vraiment important”, ce sont “les accords par secteur ou par entreprise”. Malgré le fait que l’AENC ne lie pas les parties qui la signent, il existe un consensus général sur le fait que la paix sociale est protégée avec elle, puisqu’elle sert de guide pour faire face aux différentes négociations d’accords de nature sectorielle ou commerciale.

Des maximums inassumables

Lors de la dernière rencontre entre syndicats et patronat, les premiers ont présenté un guide d’augmentations salariales qui a été carrément rejeté. CC OO et UGT ont proposé une augmentation du salaire minimum de 13,84% sur la période 2022-2024, en commençant par 5% pour l’année dernière, 4,5% pour celle-ci et 3,75% pour l’année prochaine. De plus, ils ont proposé des clauses de révision qui dépendent de la situation économique des entreprises, mesurée par l’évolution de leur marge bénéficiaire. Pour Garamendi, ce sont des “maximums qui ne sont pas acceptables”, puisque “l’indexation des salaires sur l’IPC est pratiquement impossible”.

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Interrogé sur la menace d’un automne chaud si un accord général d’accords proposé par les syndicats lors de la journée de protestation de lundi n’est pas signé, le président du patronat a souhaité que cela “n’arrive pas” et a justifié le ton des revendications syndicales car elle s’inscrit dans un climat pré-électoral. « Nous devrons tous gagner ou perdre un peu. Mettre publiquement vos positions sur la table avant de parler, cela fait dérailler la négociation. Nous sommes dans une année électorale et ce serait mieux si ce n’était pas le cas. Cet effet électoral imprègne tout », a-t-il indiqué.

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