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Gala sort du placard

Gala sort du placard

2024-03-18 19:50:10
Gala voulait entrer dans l’histoire comme une légende et c’est pourquoi elle se présente désormais dans ce qui était son refuge de l’Empordà, ce château de Púbol auquel Dalí ne pouvait accéder que sur invitation écrite. “Il était conscient qu’un jour il serait un mythe et il construisait une légende, mais d’une manière plus invisible que Dalí”, explique Montse Aguer, directrice des Musées Dalí et directrice artistique d’une exposition qui explore “l’énigmatique et personnalité “caméléonique” d’Elena Ivanovna Diákonova et son statut de muse, partenaire et collaboratrice du génie surréaliste à travers sa collection de mode. «Gala faisait très attention à la façon dont elle s’habillait, car elle savait que c’était l’image qu’elle projetait. C’était une femme, comme Dalí, en avance sur son temps, classique, mais révolutionnaire à la fois, et elle accordait une grande importance à la mode comme moyen de représentation et de réflexion”, souligne Aguer. Et les voilà, en guise d’entrée, les huit robes de cette « Collection Printemps-Été » que l’on pourra voir à Púbol jusqu’en juin prochain, date à laquelle le voyage se terminera avec la « Haute Couture » d’abord et la « Collection Automne-Hiver » jusqu’en octobre. . Trois mouvements et un parcours des armoires et des coffres Gala qui se veut le reflet d’une personnalité en processus constant de changement et de renouvellement. “C’était une femme fragile mais forte à la fois, contradictoire et très créative, qui a trouvé en Púbol cette solitude tant désirée”, illustre la directrice des Musées Dalí. L’exposition, organisée en collaboration avec La Roca Village, comprend également des photographies et des illustrations qui dialoguent avec différents espaces du château, mais ce sont les costumes et robes, les créations de Cardin, Givenchy et Dior, qui captent tous les regards. Un visiteur observe l’une des tenues du Gala EFE. Par exemple, l’ensemble composé d’un chemisier imprimé Oleg Cassini et d’un pantalon White Stag qu’elle portait sur l’une des photographies que Robert Descharnes a prises du couple se démarque et qui, selon le conservateur du L’exposition Noelia Collado définit la nouvelle féminité du XXe siècle. « Au début, Gala jouait avec l’androgynie ; C’était une Gala plus sophistiquée et plus jeune qui, au fil des années, reviendra à la silhouette classique”, ajoute-t-il. Autre joyau de l’exposition, une robe Dior brodée des années 1970 ; une pièce que Gala portait lors d’occasions spéciales et que Dalí considérait si difficile à peindre qu’en représentant Gala la portant, le résultat aurait été “le tableau le plus cher du monde”. À travers la mode, soulignent les responsables de l’exposition, Gala a manipulé son identité, en choisissant l’image qu’elle voulait véhiculer, et est devenue une « vitrine des idées de l’œuvre de Dalí ». C’est précisément ce qui est montré dans un costume éblouissant à imprimé brique conçu par Dalí en 1948 et qui est à son tour un clin d’œil au costume en forme de goutte d’eau que le natif de l’Empordà a conçu avec Elsa Schiaparelli. Nouvelles liées standard Oui Le jour où Dalí est allé aux corridas de Carabanchel Ángel González Abad Le génie de Figueras a profité d’un après-midi d’automne il y a un demi-siècle pour fusionner avec les toreros Au total, et une fois les trois cycles terminés, l’exposition ‘Le éveil du mythe : Gala Dalí’ aura rassemblé jusqu’à 24 costumes et tenues, tous restaurés par les spécialistes Carme Masdeu et Mari Luz Morata sous la coordination de la conservatrice-restauratrice de la Fondation Dalí Elisenda Aragonès, et sélectionnés en fonction de cette personnalité agitée et changeante. “Il y a des robes plus révolutionnaires et d’autres plus classiques, parce qu’elle était à la fois une femme différente”, dit Aguer.


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