Fouille et enquête de police pour retrouver le petit Emile : Les chiens Saint-Hubert et l’espoir d’une issue positive

Ce matin, BFM TV a annoncé qu’une dernière fouille serait effectuée dans le hameau du Haut-Vernet par 52 gendarmes. Avant cette reprise des recherches, des chiens de la race Saint-Hubert avaient été utilisés afin de retrouver le petit Emile, disparu depuis samedi. Malheureusement, malgré la mise en place de ces moyens, cette tentative s’est avérée être un échec de plus.

Un villageois a témoigné des fouilles et de l’enquête policière pour retrouver le petit Emile. Cette information a surpris les enquêteurs, tout comme Stéphane Renaud, un dresseur canin invité sur BFM TV mardi soir. Il a expliqué que les chiens de la race Saint-Hubert utilisés pour cette opération étaient des professionnels entraînés et sélectionnés spécifiquement pour ce genre de missions. Il a précisé que ces chiens étaient prêts à rechercher des personnes sur le terrain, y compris dans des conditions difficiles, contrairement à ce qui se passe dans un supermarché, par exemple.

La méthode utilisée consiste à présenter au chien l’odeur de la personne disparue (un doudou, des vêtements, un pyjama…) et à amener l’animal à l’endroit où cette personne a été vue pour la dernière fois. Selon l’expert, il est troublant de ne pas avoir de piste claire dans une petite zone. Même si l’enfant était tombé dans un trou, le chien aurait pu le trouver en sentant son odeur. Ainsi, si le chien détecte l’odeur de l’enfant, qu’il soit mort ou vivant depuis moins de quatre jours, il devrait le trouver.

Cependant, cette situation a surpris l’expert. Il reste alors une autre hypothèse : celle de l’enlèvement. Cette hypothèse rend les choses plus compliquées pour les chiens hautement entraînés, car si l’enfant a été déplacé à l’aide d’un moyen de transport tel qu’un quad, un vélo, une voiture ou une moto, il pourrait y avoir une rupture de piste difficile à résoudre.

La seule solution est donc d’élargir la zone de recherche. Si une autre piste se manifeste, un chien peut être amené ailleurs pour démarrer une nouvelle recherche. Ce nouveau ratissage devrait être terminé aux alentours de 16 heures. Toute la France, en commençant par la famille bien sûr, espère une issue positive. Cependant, le procureur de Digne reste pessimiste. Médicalement, au-delà de 48 heures, étant donné le jeune âge de l’enfant, sa constitution et le fait qu’il soit privé de nourriture et d’eau depuis trois jours, combiné aux fortes chaleurs actuelles, le pronostic vital serait très engagé.