En Ligue 2, le DFCO fait le déplacement à Bordeaux ce samedi 17 septembre. L’équipe dijonnaise n’est pas favorite mais doit se rebiffer après trois défaites de suite. «On a recadré certaines choses», a déclaré l’entraîneur à la veille du match.
Pour la neuvième journée de la Ligue 2 BKT, l’équipe masculine professionnelle du Dijon Football Côte-d’Or part au stade Matmut Atlantique rencontrer le Football Club des Girondins de Bordeaux ce samedi 17 septembre 2022 (coup d’envoi à 15 heures).
À la veille du match, l’entraîneur Omar Daf est revenu sur les conditions dans lesquelles l’équipe s’apprête à jouer, notamment sur le fait d’avoir enchaîné trois défaites après, pourtant, un bon début de saison.
Six joueurs sont éloignés du terrain
Zargo Touré et Ahmad Ngouyamsa sont forfaits. Xande Silva, touché à la cuisse contre le SC Bastia, pourrait ne revenir qu’après la trêve de la Coupe du monde.
Christopher Rocchia est toujours suspendu après le carton rouge reçu à Bastia. Daniel Congré et Ousseynou Thioune sont aussi suspendus pour avoir accumulé les cartons jaunes.
«Les joueurs qui ont moins de temps jeu prendront le relais», a réagi sobrement Omar Daf.
«On va garder notre fil conducteur pour continuer à progresser»
Des défaites et aucun but en trois matchs, la série plombe l’image du DFCO après un début de saison tonitruant. «On manque d’efficacité, il faut continuer à travailler», a commenté l’entraîneur.
Le DFCO ne marque plus mais continue se crée des occasions. «Il faut être plus agressif, plus méchant, devant le but pour retrouver le chemin des filets», a martelé le coach.
Omar Daf maintient son projet de jeu : «c’est un travail sur la durée, les joueurs ont compris où on voulait aller, ils adhèrent à ce qu’on propose. On va garder notre fil conducteur pour continuer à progresser».
«On a recadré certaines choses»
Lors du derby régional remporté par le FC Sochaux-Montbéliard, le DFCO avait le pied sur le ballon en début de rencontre avant de prendre un but contre le cours du jeu.
«On a analysé cette rencontre, notamment les 25 premières minutes, (…) derrière, on s’est désorganisé», a constaté Omar Daf avant d’assurer : «on a recadré certaines choses».
Une organisation liée aux «profils des joueurs»
Malgré le projet de jeu, du fait des absences, l’entraîneur est amené à modifier l’organisation de l’équipe en lien avec «les profils des joueurs» sans fétichisme vis à vis du système de jeu. 4-2-3 pour battre Saint-Étienne, 4-3-3 pour gagner à Metz et 3-5-2 pour terminer le match contre Sochaux-Montbéliard.
«Le plus important c’est comment on anime cette organisation-là», a indiqué l’entraîneur. «Sur le plan défensif l’équipe est là. On concède très peu de situation mais l’efficacité nous fuit, à nous d’être encore plus concentré.»
«Un match de très haut niveau» contre les Girondins de Bordeaux
Nouvellement relégué en Ligue 2, quatrième au classement, les Girondins de Bordeaux sont clairement favoris. Il s’agit d’«une équipe talentueuse», selon Omar Daf. «C’est une équipe qui ne cache pas ses ambitions, ce sera encore un match de très haut niveau.»
«Quelque soit l’adversaire, il faut y aller avec la même ambition, c’est à dire de ramener les trois points, c’est ce que nous allons essayer de faire à Bordeaux», a poursuivi le coach. «Je hais la défaite, j’espère transmettre ça à mes joueurs, quand je me lève tous les matins, c’est pour aller gagner.»
Didier Ndong veut «stopper cette spirale négative»
Pour sa part, Didier Ndong a quelque peu relativisé l’«ambition» d’Omar Daf. «On a tous conscience que c’est important de faire très bon match à Bordeaux et de faire un résultat positif. (…) Le but est de ne pas perdre pour stopper cette spirale négative», a-t-il déclaré tout d’abord avant d’ajouter «si on ne peut pas gagner, il faut savoir prendre des points de match nul».
«On a un peu de malchance devant le but», a-t-il résumé. «On a des axes d’amélioration, (…) à l’entraînement, on travaille sur des points à améliorer.»
Omar Daf ayant mis en avant la «polyvalence» de Didier Ndong, le milieu de terrain a confirmé qu’il pouvait «dépanner» en évoluant à un poste de défenseur central et s’est voulu optimiste : «sur quinze journées, on verra un autre visage de Dijon».
Jean-Christophe Tardivon
