2023-12-17 18:49:00
Dans l’esprit de la transition écologique des transports, il a toujours été absurde de promouvoir les voitures électriques. La fin du bonus environnemental est l’opportunité d’un réajustement.
Le resserrement des finances publiques peut également avoir un effet positif. C’est à ce moment-là qu’ils vous incitent à faire une pause et à vous demander si les dépenses ont du sens. À cet égard, la fin du bonus à l’achat des voitures électriques offre l’opportunité de réajuster les incitations politiques en faveur d’une transition des transports.
Car le concept du soi-disant bonus environnemental n’a pas été un succès. Ce faisant, le gouvernement fédéral a favorisé une évolution que les anciens pionniers de l’électromobilité n’avaient jamais envisagée. À l’origine, personne n’imaginait que des camions de trois tonnes parcouraient les villes grâce à l’alimentation par batterie. Personne n’imaginait que la proportion de SUV parmi les nouvelles voitures électriques pourrait – comme c’est arrivé – dépasser la barre des 40 %.
Résumons donc : les chars urbains alimentés par batterie ont été subventionnés par des milliards d’impôts, les conducteurs ont eu le sentiment fou d’être en quelque sorte respectueux de l’environnement, et les politiciens se sont vantés de faire quelque chose de bien pour l’humanité avec leur généreuse corne d’abondance. C’était assez bizarre d’un point de vue écologique, politique des transports et social.
Et ensuite ? Si l’État estime qu’il doit promouvoir les véhicules à batterie, merci de ne promouvoir que les petites voitures. Mais il vaudrait mieux ne pas subventionner du tout les ventes de véhicules. Pourquoi?
Ok aussi d’un point de vue socio-politique
Si l’on veut une transition écologique dans les transports, il faut venir de l’autre côté : alourdir les moteurs thermiques au lieu de promouvoir les véhicules électriques. À cet égard, l’augmentation de la taxe CO₂ va dans la bonne direction. L’incitation à acheter des véhicules alimentés par batterie devrait provenir de la comparaison des prix entre le ravitaillement et la recharge.
D’un point de vue sociopolitique, une essence plus chère et des voitures électriques non subventionnées sont tout à fait acceptables – à condition que l’argent climatique vienne finalement accompagner la tarification du CO₂, qui distribue ensuite l’intégralité des revenus correspondants aux citoyens. Ce débat devra être relancé après l’arrêt du bonus environnemental.
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