Le départ officiel de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) a eu lieu ce dimanche 31 décembre. L’armée malienne, soutenue par le groupe paramilitaire russe Wagner, a repris la ville de Kidal des mains des rebelles de la coalition CSP-PSD le 14 novembre. Cependant, la situation sécuritaire demeure préoccupante, avec au moins deux attaques jihadistes signalées dans le nord depuis vendredi.
Publié le : 31/12/2023 – 01:50
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Avec notre correspondant régional, Serge Daniel
Le départ de la Minusma du Mali ne signifie pas la fin des problèmes de sécurité sur le territoire malien. En effet, des groupes jihadistes ont revendiqué des attaques contre les forces armées nationales dans le nord du pays. À Tombouctou, des obus ont été lancés par les jihadistes le samedi 30 décembre. Ils ont également effectué des tirs de mortiers vers la localité de Kidal. Chaque camp affirme avoir infligé des pertes à l’adversaire.
Pour le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Jnim), allié d’Al-Qaïda, le départ de Minusma et le contrôle de la ville de Kidal par l’armée malienne, appuyée par les combattants du groupe paramilitaire russe Wagner, constituent une nouvelle étape dans la lutte. Le chef du groupe terroriste, Iyad Ag Ghaly, a déclaré dans une vidéo que cette lutte allait se poursuivre.
La junte malienne voit plutôt le départ définitif de la Minusma comme une occasion pour l’armée nationale de renforcer les mesures de sécurité pour protéger les biens et les personnes sur le terrain.
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