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Experts, “gastro-entérologues et médecins généralistes ensemble pour améliorer le parcours du patient”

Experts, “gastro-entérologues et médecins généralistes ensemble pour améliorer le parcours du patient”

“Nous avons travaillé ces derniers mois avec les collègues du Fismad à la définition de parcours de soins intégraux, en cherchant la meilleure manière de rapprocher la prise en charge territoriale et les patients atteints de maladies aiguës et chroniques de l’appareil digestif”. Ainsi Ignazio Grattagliano, président de Simg Puglia et référent de gastro-entérologie pour la Société italienne de médecine générale, en marge du vingt-neuvième Congrès national des maladies digestives promu par Fismad à Rome.

«Ce sont des processus de traitement utiles pour réduire les listes d’attente et prescrire la pertinence – ajoute l’expert – mais nous espérons que les administrateurs mettront en place tous les supports nécessaires pour que ces projets soient mis en œuvre. Nous travaillons sur deux fronts, avec des collègues gastro-entérologues. Pour notre part, essayer de former des médecins généralistes plus attentifs et compétents vis-à-vis des maladies de l’appareil digestif, pour qu’ils deviennent ce qu’on appelle dans les pays anglo-saxons des « general persons with special interest », c’est-à-dire le médecin local ayant des intérêts dans le domaine gastro-entérologique ».

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« Les collègues de la gastro-entérologie hospitalière recherchent le meilleur moyen – ajoute Grattagliano – d’étendre les compétences et les activités sur tout le territoire pour répondre aux besoins de la population générale, des patients qui ont besoin de conseils spécialisés. En cela, l’entente est forte entre nous, médecins généralistes et gastro-entérologues, et j’espère que dans un avenir proche cette forme collaborative pourra être mise en œuvre dans la création de la continuité des soins”.

Toujours pour Maria Caterina Parodi, présidente de la Sied (Société italienne d’endoscopie digestive), l’objectif principal est de “démarrer une collaboration, une intégration avec le médecin généraliste – soutient-elle – en créant des parcours pour le citoyen-patient car trouver un chemin clinique pour pathologies comme la dyspepsie à très fort impact épidémiologique ».

Environ 40% de la population italienne – il ressort du congrès – se plaint de troubles de type dyspeptique, en partie de type reflux, “que nous connaissons tous assez bien car ils sont liés au stress – souligne Parodi – il faut que ces pathologies, mineures par rapport aux plus complexes, sont prises en charge sur le territoire en étroite collaboration entre le gastro-entérologue et le médecin généraliste, pour faciliter un accès plus rapide à la gastroscopie et intervenir dans le parcours thérapeutique des patients résistants aux thérapeutiques. Mais il faut aider le médecin généraliste à ne pas sous-estimer les symptômes d’alarme qui peuvent cacher des pathologies plus graves et complexes”.

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