Le jeudi, aux États-Unis, l’Alabama devrait être le premier pays au monde à exécuter un condamné par inhalation d’azote, une méthode dénoncée par l’ONU comme une forme de “torture”, d’autant plus que le protocole de cet État américain ne prévoit pas de sédation.
La Cour suprême des États-Unis a refusé de suspendre cette exécution, qui devrait avoir lieu le 25 janvier. Cette méthode, l’hypoxie à l’azote, sera utilisée pour la première fois pour l’exécution d’une peine de mort. Cette méthode consiste à placer un masque sur le condamné et à lui faire respirer de l’azote, provoquant ainsi une asphyxie. Malgré les recours épuisés par le condamné, cette méthode, jugée “une nouvelle méthode d’exécution qui n’a jamais été essayée par aucun État ou par le gouvernement fédéral”, sera employée par l’Alabama. Le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’Homme (HCDH) s’est dit “alarmé” par cette décision et a appelé à un sursis à l’exécution. Selon l’Association américaine vétérinaire (AVMA), cette méthode n’est pas recommandée pour les animaux, même de grande taille, sauf avec une sédation. Les États pratiquant encore la peine de mort sont confrontés à des difficultés pour se procurer les barbituriques nécessaires aux injections létales, ce qui a conduit à l’exploration de nouvelles méthodes d’exécution.
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