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Exclusif – Sous pression de l’OTAN, la Suisse est invitée à ne pas s’engager dans le Traité sur l’interdiction des armes nucléaires

Récemment, l’OTAN a exercé une forte pression sur la Suisse pour qu’elle ne signe pas le Traité sur l’interdiction des armes nucléaires. Cette décision a été prise malgré les appels internationaux en faveur d’un monde sans armes nucléaires. L’article suivant se penchera sur les raisons de cette pression exercée par l’OTAN sur la Suisse et sur les conséquences de cette décision pour le pays et le monde entier.


La Suisse est-elle en train de remettre en question sa décision de signer le Traité sur l’Interdiction des Armes Nucléaires (TIAN), adopté en juillet 2017 à New York? Il semblerait que la Confédération soit en train de subir des pressions de la part de l’OTAN et de certains de ses États membres, comme les États-Unis, le Royaume-Uni et la France, alors qu’elle cherche à intensifier sa collaboration avec l’organisation militaire.

Selon des sources bien informées du quotidien suisse, Le Temps, Jens Stoltenberg, Secrétaire général de l’OTAN, aurait discuté du TIAN avec la conseillère fédérale Viola Amherd lors de sa visite au siège de l’organisation à Bruxelles en mars. Cette discussion serait une tentative de dissuasion de la part de l’OTAN, qui tente apparemment d’empêcher Berne de signer et de ratifier le traité.

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Le Conseil fédéral devrait prendre une décision sur la signature du traité au cours des prochaines semaines, après avoir mené une analyse interdépartementale pour évaluer les interactions potentielles entre le TIAN et le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP).

Le TIAN est considéré par beaucoup comme un traité historique, qui interdit la possession, l’utilisation et le transfert d’armes nucléaires. Le traité a été adopté par 122 pays, mais n’a pas été signé par les puissances nucléaires, y compris les États-Unis, la Russie, la Chine, la France et le Royaume-Uni.

La Suisse était l’un des premiers signataires du TIAN en septembre 2017, et a depuis été suivie par des pays comme l’Autriche, l’Irlande, le Costa Rica et le Mexique. La signature de la Suisse avait été saluée par la communauté internationale, qui l’avait considérée comme une preuve de leadership en matière de désarmement nucléaire.

Cependant, la position de la Suisse semble avoir changé depuis. Dans un communiqué officiel publié en mai 2018, le Conseil fédéral a déclaré qu’il était “conscient des lacunes du TIAN dans le contexte de la sécurité internationale actuelle et des régimes existants de non-prolifération et de désarmement nucléaires”. Le Conseil a également déclaré qu’il “poursuivrait ses efforts pour renforcer les normes juridiques internationales en matière de désarmement nucléaire”, mais qu’il n’avait pas encore décidé de signer le TIAN.

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Les pressions de l’OTAN pour que la Suisse ne signe pas le TIAN sont particulièrement préoccupantes, car l’organisation militaire est actuellement engagée dans des activités multinationales autour de la défense et de la sécurité en Europe. La coopération entre la Suisse et l’OTAN est en train d’être renforcée, avec la participation suisse au programme de Partenariat pour la Paix de l’OTAN et l’installation d’un bureau de liaison suisse au quartier général de l’OTAN.

Il est important que la Suisse ne soit pas soumise à des pressions extérieures dans sa décision de signer ou non le TIAN. La Suisse a longtemps été un leader en matière de désarmement nucléaire et a une longue tradition de neutralité. En signant le TIAN, la Suisse confirmerait son engagement en faveur du désarmement nucléaire et de la paix mondiale, et montrerait qu’elle est un État qui prend ses responsabilités en matière de sécurité internationale très au sérieux.

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Il est donc essentiel que la Suisse prenne une décision indépendante sur la signature du TIAN, en prenant en compte les intérêts de la sécurité nationale, de la non-prolifération des armes nucléaires et de la paix mondiale. La Suisse a la possibilité de jouer un rôle de leader dans la lutte contre les armes nucléaires, et elle devrait saisir cette opportunité pour renforcer sa position en tant qu’acteur important sur la scène internationale.

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