Publié sur : 14/04/2023 – 15:39
Plusieurs pays arabes se réuniront ce vendredi 14 avril en Arabie saoudite pour discuter des relations avec la Syrie, au moment où les efforts s’intensifient pour réduire l’isolement du président syrien. Une rencontre qui pourrait mettre fin à plus d’une décennie d’isolement diplomatique en Syrie.
Douze ans après avoir été expulsé des pays arabes, le président syrien Bachar al-Assad tente de retrouver sa place parmi ses pairs.
La réunion aura lieu à Djeddah, dans l’ouest de l’Arabie saoudite, entre de hauts responsables de six pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG), qui comprend Bahreïn, le Koweït, Oman, le Qatar, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, et des ministres égyptiens. , l’Irak et la Jordanie, a révélé le porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Qatar, Majed Al-Ansari. La rencontre a lieu cinq semaines avant le prochain sommet de la Ligue arabe, prévu le 19 mai en Arabie saoudite.
Une rencontre consacrée à un éventuel rétablissement des relations avec la Syrie, après plus d’une décennie d’isolement diplomatique par le régime de Bachar al-Assad.
Deux jours avant la rencontre de Djeddah, le ministre syrien des Affaires étrangères, Fayçal Moqdad, a été reçu par son homologue saoudien, Fayçal ben Farhane, pour la première fois depuis le début de la guerre. Dans un communiqué conjoint, les deux autorités ont évoqué l’objectif de “ramener la Syrie sous la domination arabe et reprendre le rôle naturel” dans la région.
La réunion de ce vendredi « Vise à surmonter les désaccords du Golfe sur la Syrie »selon un diplomate arabe à Riyad. “Les Saoudiens essaient de faire en sorte que le Qatar ne s’oppose pas au retour de la Syrie dans la Ligue arabe”, il ajouta. Le Qatar a salué le rétablissement des liens entre Riyad et Téhéran mais reste hostile à une normalisation avec Bachar al-Assad. Son premier ministre a décrit les déclarations sur le retour de la Syrie dans la Ligue arabe comme “spéculatif”jugeant que les motifs de son expulsion restent valables et que ces “la décision appartient au peuple syrien”.