Une vidéo sur une caméra de surveillance a capturé l’effroyable moment où un étudiant a ramené chez lui une jeune femme inconsciente pour la violer. Preet Vikal, âgé de 20 ans, a d’abord pris une «photo trophée» de la victime allongée dans son lit avant de la violer, selon des informations du Daily Mail. L’étudiant en ingénierie a transporté la jeune fille jusqu’à sa chambre, parfois en la portant dans ses bras, parfois sur ses épaules, après l’avoir rencontrée dans un état d’ébriété avancé à l’extérieur d’une salle de concert à Cardiff, au Royaume-Uni.
D’après le procureur Matthew Cobbe, M. Vikal et la victime, qui ne se connaissaient pas, étaient sortis cette nuit-là avec des groupes d’amis différents. «La victime avait beaucoup trop bu et était clairement dans un état d’ébriété irrémédiable à la fin de la nuit», a-t-il expliqué. Les souvenirs de la victime sont flous, mais elle savait qu’elle et ses amis avaient commencé à boire chez eux avant de se rendre dans un bar. Elle avait du mal à se tenir debout et à s’exprimer. À un moment donné, elle est tombée dans les toilettes pour femmes.
Un homme qui l’a aidée au départ a pris le téléphone portable de la jeune femme pour avertir ses amies qu’elle ne devait pas rester seule dans son état. Ensuite, la victime est sortie du bar avec ses amies. Cependant, à l’extérieur, elle a rencontré Preet Vikal, un étudiant en ingénierie qui avait également bu dans cet établissement. Vikal a rejoint le groupe de la victime alors qu’ils marchaient le long d’une rue. La victime et lui ont fini par devancer le reste du groupe.
La police de South Wales a partagé une vidéo horrible où l’on voit Preet transporter la victime dans ses bras, puis sur ses épaules. Vikal a amené la victime dans sa chambre et a pris une photo révélatrice d’elle sur son lit, que le procureur a qualifiée de «photo trophée». Bien que la victime ne se souvienne pas du viol, elle se rappelle s’être réveillée nue à côté du jeune homme dans son lit. «Elle saignait… Elle a trouvé ses vêtements pliés, est sortie du lit et s’est habillée», a raconté M. Cobbe.
Le lendemain matin, la victime a demandé l’identifiant Instagram de l’accusé et lui a envoyé un message pour lui demander s’ils avaient eu des rapports sexuels et, si oui, s’ils s’étaient protégés. M. Vikal a répondu qu’ils avaient effectivement eu des rapports, mais qu’ils n’avaient pas utilisé de protection. Le jour même, la victime a dénoncé son agresseur à la police, qui l’a arrêté. L’accusé a initialement plaidé non coupable avant de reconnaître finalement le viol le jour du procès.
Pendant cinq mois, la victime a refusé de sortir le soir et a déclaré qu’elle ressentait toujours de la culpabilité à cause de l’incident. «J’ai maintenant un petit ami et nous devons discuter de chaque petite chose… même des choses simples comme poser sa main sur ma jambe», a-t-elle expliqué. Preet Vikal a été condamné à une peine de six ans et neuf mois dans un établissement pour jeunes délinquants. Il purgera les deux tiers de sa peine en détention et le reste en liberté conditionnelle.
