2023-10-16 00:32:55
Au Kenya, pays plein de vitalité et de potentiel, la question du transport urbain se trouve à un carrefour crucial.
À mesure que nos villes se développent, elles sont confrontées à des défis croissants tels que les embouteillages, la pollution et les conséquences désastreuses de l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre.
C’est un moment crucial pour changer de vitesse et adopter des solutions innovantes et durables. Il est impératif que le gouvernement envisage une double stratégie combinant bus et vélos de grande capacité, afin de réduire considérablement les émissions de carbone urbaines et de favoriser des villes plus propres et plus saines pour tous.
Les centres urbains partagent un adversaire commun : les embouteillages. Cette impasse entraîne avec elle le spectre silencieux mais puissant de la pollution atmosphérique et de l’augmentation des émissions de carbone. Chaque année, nos villes autrefois vierges se rapprochent de plus en plus de la détérioration de leur environnement.
La réponse à cette énigme réside dans le déploiement de bus de grande capacité. Bien qu’il ne s’agisse pas d’un concept révolutionnaire, leur rôle central dans la réduction des embouteillages et des émissions de carbone ne peut être surestimé.
Ces véhicules modernes et écologiques ont le potentiel de transporter un grand nombre de passagers, offrant une solution concrète pour décongestionner les villes en plein essor.
Cela nécessite un soutien gouvernemental global. Cela devrait englober des investissements substantiels dans les infrastructures de transports publics, des tarifs abordables et une accessibilité maximale aux services de bus. Les incitations gouvernementales peuvent agir comme un catalyseur pour inciter le secteur privé à contribuer à la fourniture de services de bus à grande capacité, réduisant ainsi la charge.
Le gouvernement devrait accélérer le projet de BRT sur Thika Road, à Nairobi, qui donnera le ton à de tels efforts et à d’autres visant à décongestionner nos routes et à réduire considérablement les émissions. Il devrait également encourager et promouvoir le vélo en tant que visage d’une transformation urbaine propre et durable. Souvent négligé, le vélo possède un immense potentiel pour révolutionner nos villes. Des pistes cyclables dédiées, des mesures de sécurité pour les cyclistes, des programmes de partage de vélos dans les centres urbains et une culture cycliste dynamique font tous partie de cette renaissance.
L’adoption des bus et des vélos à grande capacité comme modes de transport urbain durables dépend de la formulation d’un cadre politique méticuleusement planifié. Appliquer des normes d’émission strictes pour les véhicules, pénaliser les véhicules à émissions élevées, mettre en œuvre une tarification de la congestion aux heures de pointe et offrir des subventions pour les transports en commun et les déplacements à vélo seraient les meilleurs moyens d’effectuer ce changement.
Ces options de transport durables permettraient au Kenya de faire des progrès significatifs vers la réduction des émissions de carbone, l’atténuation de la pollution atmosphérique et l’amélioration de l’environnement urbain global. Un air pur et une réduction des embouteillages ne sont pas de simples aspirations ; ce sont des droits fondamentaux de chaque Kenyan.
Le Kenya est à l’aube d’une nouvelle ère en matière de transports urbains. L’intégration simultanée de bus et de vélos à grande capacité dresse un tableau prometteur de villes plus propres, plus saines et plus dynamiques. Il nous incombe à tous de nous rallier et de plaider en faveur de ces changements transformateurs. Pour le gouvernement, cela représente une opportunité d’investir dans un avenir plus vert et plus durable.
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