Les essais à long terme (LDL) génèrent des connaissances sur les effets à long terme des pratiques agricoles et des développements technologiques. Grâce à eux, on comprend les lents changements qui se produisent dans le système en raison de l’utilisation continue de certaines combinaisons de pratiques de gestion.
Novelli a commenté que l’objectif de l’expérience est d’observer l’impact de la monoculture de soja sur la dynamique des éléments nutritifs et l’impact sur le sol. Et il a ajouté : « Ce qui a été observé, c’est que les séquences qui contenaient beaucoup plus de soja avaient un impact négatif sur les propriétés du sol : matière organique, azote et structure du sol. Pour leur part, les rendements sont plus faibles dans les séquences qui contenaient plus de soja et qui étaient moins fertilisées par rapport à celles qui avaient une rotation.
Les effets constatés à long terme concernent la matière organique. Novelli a souligné que : « Avoir des séquences avec une culture de couverture avant le soja permet de mieux protéger le sol de l’impact des gouttes de pluie et de maintenir son rendement et sa qualité. » À son tour, le chercheur de l’INTA Paraná et du CONICET a exprimé que si l’azote est restitué au système grâce à la fertilisation de la couverture et à une bonne fertilisation du soja, les rendements peuvent être maintenus dans le temps.
D’autre part, il a commenté que Cecilia Crespo de l’INTA Balcarce a apporté une contribution importante à l’expérience Soy vs Rotation. « Malgré une bonne rotation, la matière organique des sols retrouvés diminue de 2006 à 10 ans plus tard. C’est un point important à considérer, car dans les systèmes agricoles, peu importe le nombre de rotations que nous effectuons avec une bonne fertilisation, il est assez difficile de maintenir les niveaux de matière organique », a déclaré Novelli.
