Errol Spence Jr. est clairement inférieur à Terence Crawford

Dson demi-sourire, devenu depuis longtemps une marque de fabrique, devait être porté par Errol Spence Jr. tout au long du week-end ; Au moins c’était le plan. Le pro de la boxe de 33 ans de DeSoto, au Texas, l’a montré vendredi soir lorsqu’il est descendu de la balance au milieu d’une arène de Las Vegas pour poser une dernière question. L’animateur de la pesée publique voulait savoir ce qu’il pensait devoir faire pour gagner le combat du championnat du monde prévu pour demain. “Soyez moi-même”, a déclaré sans hésiter le champion invaincu des poids welters de trois fédérations (WBA, WBC et IBF). Puis il s’est recommandé dans les coulisses.

Moins de 30 heures plus tard, son visage préféré était de retour sur le ring. L’homme qui a été surnommé “The Truth” l’a utilisé pour la première fois au deuxième tour, lorsqu’il est brièvement tombé de ce qui semblait être plus un manque d’équilibre qu’un impact – et a reçu le premier décompte de sa carrière professionnelle. De cette façon, les pugilistes essaient de se montrer, comme le reste du monde, qu’ils ne sont nullement battus ou même impressionnés.

Coup éclair et crochet du gauche

La petite astuce psychologique peut avoir un effet certain sur des adversaires moins expérimentés. Mais pas quand vous faites face à un vétéran avisé avec l’expérience de 17 combats pour le titre mondial, qu’il a tous réussi à gagner. Terence “Bud” Crawford, également champion du monde WBO invaincu, avait une précieuse certitude à partir de cette seconde. Il était maintenant convaincu qu’il pouvait arrêter presque à volonté la poussée vers l’avant de son adversaire en forme.

Son coup ultra-rapide en était un, le crochet gauche le deuxième appareil stylistique éprouvé dans le duel entre deux gauchers pour contrer le 40e adversaire en 15 années professionnelles (39 victoires, dont 30 en avance) à maintes reprises. Et de laisser des marques sur son adversaire qui nuiraient visiblement non seulement à son visage mais bientôt à sa confiance en lui, round après round.

Au septième tour, Spence Jr. a trouvé beaucoup plus difficile de paraître insouciant. La combinaison initiée par l’uppercut de Crawford l’a renvoyé très tôt, cette fois avec une force beaucoup plus grande. À la fin du misérable tour, c’était en fait désastreux avec un troisième renversement. D’ici là, au plus tard, le professionnel, qui saignait de la bouche et du nez et qui voulait anéantir progressivement son adversaire, avait oublié sa stratégie agressive. Il avait lui-même été détruit et était carrément impuissant au neuvième tour lorsque l’arbitre Harvey Dock est intervenu pas une seconde trop tôt et a mis fin à ce qui n’était plus une comparaison.

Plus de vitesse, plus de précision, plus de punch

En cas de doute, ni les quelque 20 000 spectateurs présents sur place ni les experts n’avaient imaginé ce bras de fer à sens unique. Il était censé livrer le “méga combat” ultime – et clarifier la question de savoir qui des deux concurrents pourrait non seulement conquérir toutes les ceintures de championnat du monde pertinentes dans la limite de 66,7 kilogrammes, mais finalement aussi le titre du meilleur boxeur actuellement sur la planète. Leurs performances précédentes, y compris les taux de KO (Crawford 77, Spence Jr. 79%), semblaient si proches les unes des autres. Les deux protagonistes étaient si inébranlables qu’ils étaient convaincus d’eux-mêmes – ce qui, aux États-Unis, a aidé à commercialiser la coûteuse transmission en direct via une station de télévision à la carte (84,95 dollars, environ 77 euros).

Au moment de vérité, cependant, la différence semblait énorme : on a vécu le combat précoce et sans espoir d’un très bon joueur contre un hors pair. Errol Spence Jr. n’a tout simplement pas pu mettre la main sur Terence Crawford et s’est avéré être le supérieur incontesté dans presque tous les aspects de “Sweet Science”. A apporté plus de vitesse, plus de précision, plus de punch et un meilleur sens de la bonne distance dans le ring, qu’il a laissé aussi immaculé qu’après un entraînement léger. Et s’enchaîne ainsi une étonnante série de succès, qu’il résume sèchement comme de la poussière lors d’un événement médiatique quelques jours plus tôt : « Je n’ai jamais eu de combat rapproché. Ou celle où les téléspectateurs pensaient après coup que l’autre avait gagné. . .”

Existe-t-il actuellement un deuxième boxeur qui puisse se permettre de telles peines sans paraître ivre de lui-même ? Vous le chercherez d’autant plus désespérément désormais, que le prochain « mégafight » pourra bientôt être annoncé ; C’est ainsi que les affaires fonctionnent avec les meilleurs boxeurs du monde. Le pieux Crawford d’Omaha, Nebraska, cependant, a déjà atteint son grand objectif personnel. Tout comme Floyd Mayweather Jr. ou Manny Pacquiao avant lui, qui l’ont regardé depuis les premiers rangs de Las Vegas, il voulait définitivement façonner sa propre époque. Le fait qu’elle vienne maintenant le toucha entre les cordes : “C’est mon moment de briller !”

Mais le prochain défi pour le premier champion unanime des poids welters depuis 2007 pourrait être plus grand. Lorsqu’on lui a demandé s’il retirerait la clause de revanche convenue, Errol Spence Jr. a été catégorique sur le fait qu’ils pourraient se rencontrer la prochaine fois en hiver. Ce qui pourrait se passer si différemment que cela se traduit par un déroulement du combat plus excitant devrait rester pour l’instant le secret du Texan impénitent. Il ne peut même pas sourire à Terence Crawford et serait condamné à répéter une expérience dévastatrice.