Un couple de Brisbane, en Australie, a appris à ses dépens qu’il est crucial de vérifier le nom sur son passeport avant de réserver des billets d’avion. Une simple erreur de prénom a eu un impact significatif sur leur budget vacances.
«Je les ai suppliés au téléphone: “S’il vous plaît, vous ne pouvez pas faire ça, c’est tout l’argent des vacances qui a disparu en un éclair”», a déploré l’Australienne Kate, aux côtés de son conjoint Phil, lors d’une entrevue à l’émission d’actualité australienne A Current Affair jeudi.
En juillet dernier, le couple a réussi à dénicher des billets aller-retour pour le prix de 2400 $ australiens, soit l’équivalent d’environ 2145 $ canadiens, chacun, via les compagnies aériennes Virgin, jusqu’à Melbourne, puis Qatar Airways jusqu’à Londres.
Pensant avoir fait une bonne affaire, l’homme aurait réservé les billets pour lui-même et sa femme, sans remarquer que le passeport de Kate la présentait plutôt comme «Katherine».
«C’est une erreur administrative, je crois que j’ai marié Kate à l’église, et pas Katherine», a précisé son mari au média australien.
Mais en tentant de corriger l’erreur sur le site internet, il aurait découvert qu’il devait annuler le billet de Kate – avec un remboursement partiel seulement – et acheter un nouveau billet… vendu cette fois pour la somme de 4700 $ australiens.
«Leur raisonnement, c’était qu’ils n’avaient pas le temps de modifier le nom du billet, mais ils avaient le temps de nous vendre un nouveau billet, a soufflé Phil, à l’émission australienne. Ils ont simplement profité de la situation dans son ensemble, en particulier de la haute saison des voyages, et du temps qui presse.»
Selon Quentin Long de la maison d’édition Australian Traveller spécialisée en voyages, il est crucial pour la sécurité, mais aussi pour la communication intergouvernementale et les visas, que le nom sur le passeport corresponde à celui du billet.
«Il faut comprendre les détails, il n’y a pas de raccourcis. Si vous recherchez les tarifs aériens les moins chers, vous avez très peu de marge de manœuvre – s’il y a une erreur, vous devrez payer», a-t-il averti, selon A Current Affair.
