La population de Gaza est épuisée par près de trois mois de guerre, marqués par des frappes mortelles, des combats acharnés, des déplacements incessants et une aide humanitaire au compte-gouttes. Le Nouvel An est une occasion pour eux de rêver d’une fin des affrontements.
Adel ZAANOUN avec Margaux BERGEY
Agence France-Presse
Oum Louay Abou Khater, 49 ans, déplacée par les combats à Rafah, exprime le désir de voir la fin de la guerre et de l’épuisement causé par les déplacements constants.
Ahmed al-Baz, 33 ans, partage son épuisement et qualifie l’année 2023 de la pire de sa vie en raison de la destruction et de la tragédie vécues.
Les habitants de la bande de Gaza continuent de vivre une situation humanitaire désastreuse, selon les Nations Unies. Ils sont confrontés à des déplacements forcés sur une parcelle de terre de plus en plus réduite.
Le commissaire général de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens s’inquiète de la limitation de l’aide humanitaire malgré la situation désastreuse.
De Gaza, ils ont le Liban
La guerre se poursuit à Gaza, et des frappes aériennes mortelles ont été signalées dans plusieurs villes. Le bilan des morts continue à s’alourdir.
La tension entre Israël et le Liban s’intensifie également, avec une reprise des combats le long de la frontière. L’armée israélienne et le Hezbollah sont impliqués dans des échanges de tirs fréquents.
Les efforts pour parvenir à un cessez-le-feu sont en cours, avec des discussions entre le Hamas et l’Égypte pour élaborer un plan.
Des médiateurs tentent également de négocier la libération des otages en échange d’une pause dans les combats, mais les pourparlers sont difficiles. En parallèle, les États-Unis ont approuvé la vente d’obus à Israël pour 147,5 millions de dollars.