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Ensemble, Borràs indique la sortie du Parlement catalan Catalogne

Ensemble, Borràs indique la sortie du Parlement catalan  Catalogne
La présidente suspendue du Parlement, Laura Borràs, lors de la séance plénière de la Chambre le 24 janvier dernier.Kike Corner (Presse Europe)

Le discours officiel de Junts per Catalunya est que la présidente suspendue du Parlement, Laura Borràs, est victime de poursuites judiciaires pour son mouvement indépendantiste. Même les aveux (et l’accord avec le parquet) de la bénéficiaire des contrats qu’elle a divisés lorsqu’elle dirigeait l’Institució de les Lletres catalanes n’ont pas déplacé cette approche, mais ces derniers jours, des voix ont émergé qui s’élèvent, déjà fort et ouvertement , qu’il n’y aura pas de résistance numantine en cas de condamnation et, même de son entourage, la démission du siège est proposée comme un acte de protestation et d’affrontement. Une autre chose est la présidence de Junts, dont les statuts en tant que parti n’empêchent pas Borràs de continuer à diriger malgré une ferme condamnation.

Le dernier à briser le silence a été le candidat Junts à la mairie de Barcelone, Xavier Trias. Dans un acte au Círculo Ecuestre, lundi dernier, il a frôlé les limites de la position officielle de la formation, assurant qu’en cas de condamnation contre Borràs, Junts devrait “réfléchir à savoir si [la inhabilitación] cela nuit ou non à la formation ». Je suis pour que tout le monde soit généreux dans ces situations », a-t-il ajouté dans une référence claire à Borràs.

L’interdiction de l’avenir politique de Borràs avait été levée, il y a une semaine, par le ancien président Artur Mas lorsqu’il assure dans une interview à Catalunya Ràdio qu’il est contre le fait de laisser la présidence du Parlement vide. Bien que l’ancien président estime qu’il existe une “sévérité” inhabituelle contre Borràs pour une question “commune à toutes les administrations publiques”. “Les institutions, au-delà de la situation d’un individu, sont au-dessus des personnes”, a-t-il assuré, après avoir rappelé son passage à côté, en 2016, car “il n’y avait pas d’issue” pour allumer une nouvelle législature au veto du CUP en son nom.

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Bien qu’il ne soit pas membre de Junts, les positions du ancien président elles continuent d’influencer une partie importante de la formation et de ses bases. Et encore plus lorsque tout indique un mouvement de retour du parti désormais dirigé par Borràs et Jordi Turull vers une certaine revendication de la manière de faire et de penser qui a caractérisé Convergència. Mas a décrit les événements pour lesquels le parquet demande six ans de prison et 21 ans de disqualification pour Borràs comme une “infraction administrative potentielle”.

La présidente du Parlement suspendue attend que la Cour supérieure de justice de Catalogne se prononce sur son cas et il est fort possible que cela arrive avant même les élections municipales de mai. Le règlement de la Chambre l’a contraint à suspendre son poste l’été dernier, un extrême qui touche tous les députés qui font face à un procès oral pour un crime lié à la corruption. Ce même texte exige le retrait du siège en cas de condamnation définitive. Borràs a le droit de saisir une deuxième instance (en l’occurrence la Cour suprême), maintenant ainsi une situation provisoire à la Chambre. Mais la Commission électorale centrale a déjà agi par le passé, par voie administrative, puisqu’elle comprend qu’une peine d’inhabilité est une “cause d’inéligibilité naissante” et délivre directement l’accréditation au prochain député.

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L’histoire de ce qui s’est passé avec l’ancien député du CUP, Pau Juvillà, se répéterait. Après avoir été disqualifié pour désobéissance pour avoir maintenu des cravates jaunes sur la façade de la mairie de Lleida, lors des élections de 2019, le mouvement indépendantiste s’est accroché à l’absence de décision définitive pour le maintenir au siège, mais le JEC est intervenu. Borràs a déclaré qu’il le soutiendrait jusqu’au bout mais a fini par obéir à l’autorité électorale. La Cour suprême est également venue décider si le siège pouvait ou non être supprimé et a convenu avec le Conseil. Ce précédent propose une sortie rapide pour Borràs si elle est condamnée.

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La position officielle du parti envers Borràs n’était jamais entrée dans ce qui pouvait arriver au lendemain d’une éventuelle condamnation. Par ailleurs, en privé, de nombreux anciens dirigeants s’interrogent sur l’abandon de la possibilité d’occuper le poste de deuxième autorité en Catalogne pour protéger son président. La différence entre le soutien massif du premier jour du procès et la photo de la dernière séance, où seule une poignée de fidèles l’accompagnait, montre que la situation de l’ancienne candidate à la présidence de la Generalitat est de plus en plus précaire.

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Même dans l’environnement de Borràs, on parle aussi de la résignation comme issue, oui, dans la clé de l’épopée et de la dénonciation contre la prétendue persécution par l’État. Dans des déclarations très surprenantes, la deuxième secrétaire de la commission parlementaire et principale partisane du leader des Junts à la Chambre, Aurora Madaula, a accepté dans l’émission L’Hemicicle, sur Catalunya Ràdio, le scénario pour que les Junts rejettent l’accusation après disqualification. “Une démission en signe de protestation serait une décision qui pourrait être prise, pour dénoncer cette persécution politique et un usage partisan de la Chambre et que le pouvoir judiciaire joue avec les électeurs et avec la volonté démocratique.”

Après avoir défendu l’innocence de Borràs sans fissures, Madaula a accepté que dans le cas “scandaleux” où le JEC appelle finalement le remplacement, ce devrait être Borràs elle-même qui déciderait qui la remplacerait à la présidence de la Chambre. Elle s’écarte malgré sa présence dans l’hémicycle : “Je ne suis pas la remplaçante naturelle et je ne pense pas qu’il y en ait”, a-t-elle insisté. L’écuyer du président suspendu si elle était sûre qu’elle pourra continuer à diriger le parti, tel qu’établi dans les statuts.

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