Enfin jaune à nouveau au lieu de rouge-jaune-vert

DAu deuxième jour de sa conférence fédérale du parti, le FDP a continué à discuter de la manière dont il devrait se comporter dans le gouvernement des feux de circulation. Les libéraux étaient principalement préoccupés par la question de savoir comment ils pourraient travailler de manière constructive avec le SPD et les Verts sans s’impliquer dans des choses qui leur semblaient absurdes ou même nuisibles. Deux dossiers se sont enflammés : d’une part, le projet de loi sur le remplacement des systèmes de chauffage. Et deuxièmement, l’énergie nucléaire.

Il était clair depuis des semaines que l’on parlerait beaucoup de l’énergie nucléaire. Certains membres du Bundestag en ont soupiré dès le mois de mars. Ils savaient qu’un certain nombre de propositions à ce sujet étaient déjà en cours de préparation, y compris la proposition de construire à nouveau de nouvelles centrales nucléaires en Allemagne. C’était différent avec la loi sur les échanges de chauffage : le sujet est devenu explosif après que le cabinet fédéral a approuvé le projet de Habeck mercredi dernier. Le ministre fédéral des Finances et chef du FDP, Christian Lindner, avait fait une déclaration protocolaire. Assez inhabituel – et clairement une tentative de faire comprendre très clairement que la conception ne doit en aucun cas rester telle quelle.

Mais cela n’a pas suffi à un certain nombre de membres du Bundestag – parmi lesquels des célébrités telles que le député du parti Wolfgang Kubicki et les vice-présidents des groupes parlementaires Carina Konrad et Lukas Köhler. Sous la direction de Wolfgang Schäffler, ils ont soumis une demande d’urgence. Ils ont demandé qu’à l’avenir, il ne soit pas interdit d’installer des chauffages au gaz dans les nouveaux bâtiments. Déjà dans les premières phrases de la candidature, la “mauvaise politique climatique et énergétique des Verts” est fustigée, ce qui se traduit par des “exigences excessives ignorantes envers les personnes concernées”. De toute évidence, un coup de crosse à la proue du partenaire gouvernemental.

Pression sur le groupe parlementaire FDP au Bundestag

D’autres délégués FDP voulaient amortir un peu cela. Ils ont suggéré d’ajouter des mots particulièrement clairs sur le sujet à la motion principale. “La loi sur l’énergie dans les bâtiments nécessite des changements majeurs”, dit-elle, par exemple, et elle “empiète profondément sur la liberté de décision des personnes”. Il ne devrait pas y avoir « d’expropriation par la petite porte ». La majorité des délégués étaient d’accord. Mais cela ne leur suffisait pas. Dans l’après-midi, ils ont également accepté la candidature de Schäffler. Ce faisant, ils ont fait pression sur le groupe parlementaire FDP au Bundestag. Ils doivent maintenant veiller à ce que la loi prenne la forme acceptable pour la base et les électeurs du FDP.

En outre, les libéraux se sont assurés avant tout de leur unité sur les questions classiques du FDP, décidant dans la motion principale que des finances publiques stables et une implantation commerciale croissante en Allemagne étaient cruciales pour un bon avenir pour le pays.

Le FDP avait déjà réélu le présidium vendredi soir. Le président Christian Lindner a été confirmé dans ses fonctions avec 88 %, ses adjoints Johannes Vogel avec 71 % et Wolfgang Kubicki avec 72 % également. La ministre fédérale de l’Éducation, Bettina Stark-Watzinger, a été nouvellement élue vice-présidente. Daniela Schmitt est un nouveau membre du Comité exécutif. Le ministre de l’Économie de Rhénanie-Palatinat a été élu assesseur avec 74 %.