“Emmanuel Macron exhorte l’Europe à ne pas suivre Washington ni Pékin sur la question taïwanaise”, suscitant des réactions controversées de part et d’autre de l’Atlantique. Le président français a plaidé pour “l’autonomie stratégique” de l’Union européenne mais a été critiqué pour sa “mollesse” envers Pékin et son “signal” aux Chinois. Certains estiment que sa position affaiblit la dissuasion contre l’agression chinoise tandis que d’autres le soutiennent dans sa réclamation de l’indépendance et de la souveraineté européennes.

Les propos d’Emmanuel Macron ont suscité une vive polémique ces dernières semaines. La cause : une phrase prononcée par le président français lors d’un discours où il a appelé à « lutter contre le séparatisme islamiste ». Si cette expression a suscité de nombreuses réactions, certains ont dénoncé un amalgame dangereux entre l’islam et l’islamisme, tandis que d’autres ont salué une prise de position forte face à cette menace. Dans cet article, nous allons vous expliquer le contexte de cette polémique et les enjeux qui s’y cachent.


French President Emmanuel Macron has sparked controversy by exhorting the European Union to avoid following either the US or China on Taiwan. In an interview with Politico and Les Echos, published on Sunday, Macron said: “Is there any interest in accelerating the issue of Taiwan? No. The worst thing would be to think that we should be followers and adapt to the American pace and Chinese overreaction.” The remarks come as China carries out encirclement exercises around Taiwan, an island which it sees as part of its territory. Some US Republicans and European leaders have criticised Macron’s observations. Euro-deputy Manfred Weber, for example, stated: “To protect our freedom, democrats must unite to defend a world based on the law [international] in Ukraine and Taiwan. We must strengthen our alliance with the United States”.