Les Comoriens sont actuellement appelés à voter pour leurs gouverneurs et surtout pour leur président à partir de 7 heures locales (4h TU). Azali Assoumani, qui est au pouvoir depuis 2016, est candidat pour un nouveau mandat. Il affronte cinq candidats de l’opposition.
Publié le : 14/01/2024 – 04:42
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Avec notre envoyé spécial, David Baché, et notre correspondant, Abdallah Mzembaba.
Le président sortant, Azali Assoumani, entend poursuivre son « Plan Comores émergent », tandis que ses adversaires prétendent réaliser ce qui n’a pas été fait en huit ans, ou du moins s’y atteler. Tous les candidats estiment être les mieux à même d’œuvrer pour le développement de l’archipel, dont près de la moitié des 836 000 habitants vivent sous le seuil de pauvreté, selon la Banque mondiale.
Les Comoriens se plaignent unanimement de la vie chère et des problèmes d’accès à l’électricité ou à l’eau. Ils demandent également une amélioration de la santé, de l’éducation, et de la formation professionnelle des jeunes.
La crédibilité et la transparence du scrutin sont également un enjeu majeur, avec des accusations de « manœuvres » visant à assurer la réélection d’Azali Assoumani. C’est pourquoi une partie de l’opposition appelle à ne pas voter ce dimanche.
Le président sortant espère une réélection dès le premier tour, avec le soutien de l’Alliance pour la mouvance présidentielle. Ses adversaires, quant à eux, espèrent que l’alternance est possible. Parmi eux, Salim Issa Abdillah bénéficie du soutien de l’ancien président Ahmed Abdallah Sambi, et promet de restituer le pouvoir à l’île d’Anjouan une fois élu.
D’autres candidats comme Bourhane Hamidou, Aboudou Soefo, Mouigni Baraka Saïd Soilihi et Daoudou Abdallah Mohamed espèrent également tirer leur épingle du jeu.
Présidentielle aux Comores: l’accréditation des observateurs et des représentants de l’opposition pose toujours problème.
