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Dysplasie de la hanche au cours du développement

Dysplasie de la hanche au cours du développement

Les chercheurs ont mené une enquête auprès de médecins aux États-Unis pour évaluer les processus décisionnels des pédiatres concernant le diagnostic et le traitement de la dysplasie développementale de la hanche (DDH).

Une enquête en ligne a été distribuée à de nombreux chapitres d’État de l’American Academy of Pediatrics et à des groupes universitaires de pédiatrie, et des pédiatres de dix États ont répondu. Les données démographiques, l’utilisation des lignes directrices, les situations cliniques et les procédures d’orientation/d’imagerie ont toutes été incluses dans l’étude. Le nombre total de réponses à chaque question de l’enquête et leur fréquence relative ont été calculés.

Ils ont obtenu 139 réponses et en ont analysé 126. Seulement la moitié des pédiatres répondants (63 sur 126) travaillaient dans un établissement qui prend en charge un itinéraire de soins DDH. Seuls 5,6 % des pédiatres (7 sur 125) ont envoyé des enfants chez un spécialiste pour suspicion de DDH entre 12 et 18 mois, tandis que 9,5 % (12 sur 125) ont référé des patients entre 6 et 9 mois. Près d’un quart des pédiatres (23 % ; 29 sur 126) ont mentionné le « clic de hanche » comme une anomalie qui les inciterait à référer un patient à un spécialiste, et 72,2 % (91 sur 126) ont déclaré qu’un antécédent familial de DDH mérite une échographie indépendamment des résultats de l’examen physique. De plus, 10,3 % des pédiatres interrogés (13 sur 126) ont déclaré ne connaître que « peu » ou « modérément » les techniques de Barlow et Ortolani.

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Les conclusions de l’étude suggèrent qu’il existe un potentiel d’amélioration de la diffusion et de la mise en œuvre des recommandations DDH. L’énorme proportion d’intervenants pédiatres qui n’enverraient pas les patients chez un spécialiste ou ne demanderaient pas des procédures d’imagerie adéquates est une opportunité éducative. La mise en œuvre d’une carte de soins avec des méthodes d’orientation et d’imagerie uniformes peut améliorer la prise en charge des patients DDH.

Référence: jpeds.com/article/S0022-3476(22)00168-8/fulltext

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