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Dupilumab efficace à long terme chez les patients asthmatiques, y compris ceux qui ont des polypes nasaux

Dupilumab efficace à long terme chez les patients asthmatiques, y compris ceux qui ont des polypes nasaux

Les patients asthmatiques avec ou sans diagnostic de polypes nasaux ont obtenu des résultats avec le dupilumab à long terme.

Une étude publiée dans Annales d’allergie, d’asthme et d’immunologie ont constaté que le dupilumab était efficace chez les patients ayant un diagnostic d’asthme avec ou sans diagnostic de polypes nasaux.

Il y a environ 262 millions de personnes dans le monde qui vivent avec l’asthme, qui se caractérise par une limitation épisodique du débit d’air et des symptômes respiratoires. La rhinosinusite chronique et/ou les polypes nasaux (CRS/NP) ont été trouvés chez environ 50 % des personnes souffrant d’asthme sévère. Le dupilumab s’est avéré améliorer la fonction pulmonaire et maintenir de faibles taux d’exacerbation dans l’étude TRAVERSE. Cette étude actuelle visait à rendre compte de l’efficacité à long terme chez les patients inscrits aux études QUEST et VENTURE qui ont déclaré ou non la coexistence de SRC/NP en effectuant une analyse post hoc de l’étude TRAVERSE.

Cette étude a utilisé les participants de TRAVERSE, qui avaient tous terminé une étude de phase 2 ou 3 du dupilumab pour l’asthme. Les patients qui recevaient un corticostéroïde inhalé à dose moyenne ou élevée et au moins 1 autre médicament de contrôle au départ étaient éligibles. Les patients de QUEST et VENTURE ont été transférés de l’étude mère. Tous les patients inscrits ont reçu du dupilumab pendant 48 ou 96 semaines, selon leur date d’inscription.

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Les patients qui étaient inscrits dans TRAVERSE de QUEST et VENTURE ont été évalués séparément et divisés en sous-groupes en fonction de la présence de CRS/NP autodéclarés au départ. L’étude actuelle visait principalement à évaluer le taux annuel d’exacerbations sévères de l’asthme.

Il y avait 317 patients qui ont signalé un SRC/NP et 1213 qui n’ont pas eu de SRC/NP autodéclaré qui ont été inscrits à QUEST. Il y avait 61 patients atteints de SRC/NP et 126 sans qui se sont inscrits à VENTURE. Tous ont été inclus dans cette étude. Les patients inscrits au QUEST avec SRC/NP étaient plus âgés que ceux sans SRC/NP, avaient subi des exacerbations plus graves au cours de l’année précédente et présentaient des taux initiaux plus élevés d’éosinophiles sanguins et de FeNO. Chez les patients inscrits à VENTURE, ceux atteints de SRC-NP avaient une dose initiale optimisée de corticostéroïdes oraux (OCS) plus élevée et un volume expiratoire forcé plus élevé.

Les patients du groupe dupilumab ont présenté des diminutions plus importantes du taux d’exacerbation annualisé non ajusté par rapport au groupe placebo chez les patients avec et sans SRC/NP au cours de l’essai QUEST. Le taux d’exacerbation annualisé chez les patients atteints de SRC/NP dans cet essai a diminué de 2,36 à 1,48 dans le groupe placebo et de 2,39 à 0,49 dans le groupe dupilumab. Les patients sans SRC/NP dans l’essai QUEST ont vu un taux d’exacerbation diminué de 2,21 à 0,91 dans le groupe placebo et de 2,00 à 0,51 dans le groupe dupilumab. La tendance à la baisse s’est poursuivie tout au long de la période de traitement dans TRAVERSE.

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Les diminutions du taux d’exacerbation constatées dans l’essai VENTURE se sont également poursuivies dans TRAVERSE, les taux d’exacerbation ayant diminué à 0,45 et 0,35 dans les groupes placebo/dupilumab et dupilumab/dupilumab à la fin de TRAVERSE. Des diminutions ont également été observées chez les patients sans CRS/NP à la fin de l’étude.

La dose moyenne d’OCS a été réduite chez les patients inclus dans VENTURE et TRAVERSE chez les patients avec et sans SRC/NP. Parmi les patients atteints de SRC/NP autodéclarés, le pourcentage de réduction moyenne (ET) par rapport au départ était de 37,9 % (52,3) à la semaine 0, de 54,4 % (49,4) à la semaine 48 et de 68,5 % (32,5) à la semaine 96 dans le groupe placebo /dupilumab et 70,7 % (40,4), 76,9 % (31,3) et 85,7 % (24,4), respectivement, dans le groupe dupilumab/dupilumab.

Les patients sans SRC/NP ont présenté des réductions moyennes de 50,5 % (46,8), 55,8 % (39,6) et 73,9 % (27,3) au cours des semaines 0, 48 et 96 dans le groupe placebo/dupilumab et de 75,5 % (39,8), 81,3 % ( 30,5) et 89,6 % (29,1) dans le groupe dupilumab/dupilumab aux mêmes moments.

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Il y avait certaines limites à cette étude. La nature autodéclarée du diagnostic de SRC/NP, l’absence d’évaluation de la gravité du SRC/NP, l’absence de critère d’évaluation spécifique pour le SRC/NP et la petite population de patients dépendants du SCO étaient tous des limites aux résultats de cette étude. étude. Cette étude n’a pas été en mesure de comparer les patients de différentes études parentales.

Les chercheurs ont conclu que cette analyse des patients souffrant d’asthme modéré à sévère ou dépendant de l’OCS avec ou sans SRC/NP bénéficierait du dupilumab pour réduire leurs exacerbations de l’asthme.

Référence

Berger P, Menzies-Gow A, Peters AT, et al. Efficacité à long terme du dupilumab dans l’asthme avec et sans rhinosinusite chronique et/ou polypes nasaux. Ann Allergy Asthme Immunol. Publié en ligne le 6 novembre 2022. doi:10.1016/j.anai.2022.11.006

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