(Keystone-ATS) Un groupe de 54 pays, dont la Suisse, dénonce la “détérioration” de la situation des droits humains en Iran. Lundi à Genève, ils ont demandé aux autorités de “mettre un terme à l’impunité”. Une revendication également soutenue par la Prix Nobel de la paix Narges Mohammadi.
Dans une déclaration commune au Conseil des droits de l’homme, dix jours après un rapport accablant sur l’Iran, ces cinquante-quatre pays demandent l’abandon d’un projet de loi durcissant les peines pour les femmes refusant de porter ou mal porter le voile islamique. Ce projet prévoit des peines allant jusqu’à dix ans de prison, ainsi que des coups de fouet, des restrictions de déplacement, des amendes plus élevées ou des interdictions d’accès à Internet.
Selon un récent rapport de la mission internationale d’établissement des faits sur l’Iran, les autorités iraniennes ont commis des actes assimilables à des crimes contre l’humanité lors de la répression des manifestations en 2022. “La répression s’est intensifiée”, déclare Mme Mohammadi dans une déclaration lue devant le Conseil par une ONG.
