Nouvelles Du Monde

Drapeaux rouges dans la salle de bal, quotidien Junge Welt, 12 février 2024

Drapeaux rouges dans la salle de bal, quotidien Junge Welt, 12 février 2024

2024-02-12 02:00:00

Visiter des amis : Drapeaux de l’aide rouge e. V. à l’entrée de la salle des fêtes du stade de Millerntor (Hambourg, 10 février 2024)

Le Millerntorstadion est enveloppé de nuages ​​de brouillard. La lueur des projecteurs forme un dôme jaune dense. Néanmoins, une atmosphère de fête règne dans la salle de bal du stade du FC St. Pauli. Au pied des escaliers, deux drapeaux Red Help encadrent le logo du club. Les clients sont accueillis avec des coupes de champagne. L’organisation de solidarité des prisonniers politiques et de tous les gauchistes a fêté samedi son 100e anniversaire. Les grandes pièces ont été élégamment décorées à cet effet. Du matériel de lecture est disponible à la table d’information, et vous pouvez également vous rassasier au buffet et au bar.

Il y a une énorme affluence et il est presque impossible de compter le nombre de visiteurs. C’est un spectacle inhabituel pour un événement de gauche : des invités bien habillés, un excellent service et un lieu chic. « On n’a 100 ans qu’une seule fois », entend-on souvent ce soir-là. L’exposition sur l’histoire de l’organisation conçue pour cette année anniversaire mérite également d’être admirée. Une douzaine de panneaux d’affichage documentent les années mouvementées depuis la fondation du KPD jusqu’à l’époque du fascisme, en passant par les nouvelles tentatives d’après-guerre jusqu’à l’actuelle Rote Hilfe e. v.

Lire aussi  Nouvelle loi européenne sur l’asile : enfermer rapidement, puis expulser

Le programme s’est ouvert à 19 heures et la parole a été cédée au Conseil exécutif fédéral. Il était représenté par deux membres qui ont ouvert la séance par un aperçu historique. Depuis sa création jusqu’en 1932, plus de 9 000 prisonniers politiques et leurs proches ont été soutenus. Il s’agit principalement d’avocats juifs qui se sont retrouvés dans des camps de concentration ou ont été contraints d’émigrer après l’ordonnance nazie sur les incendies du Reichstag de 1933. « Réprimer l’ennemi politique afin d’obtenir des changements au statu quo » reste encore aujourd’hui « la méthode de choix ». La pression en faveur du changement social est quelque chose que « personne ne porte seul dans la rue », c’est pourquoi le Secours Rouge était particulièrement heureux d’accueillir des invités issus de structures amicales. Anja Sommerfeld, membre du conseil d’administration fédéral, a déclaré que «le nombre de membres augmente, l’organisation s’agrandit et constitue désormais un facteur social qu’il ne faut plus cacher».

Lire aussi  Le gouvernement fédéral porte atteinte à la protection des réfugiés aux frontières de l'UE (quotidien Junge Welt)

L’intervention de l’artiste Bernadette La Hengst a été suivie des félicitations de Waltraut Verleih du Barreau Républicain (RAV). Le RAV « se tient toujours aux côtés du Secours rouge » lorsqu’il s’agit de « briser l’injustice par la loi », a expliqué Verleih. Le traitement réservé à la population palestinienne en République fédérale d’Allemagne, les chevaux de Troie d’État, les recherches en ligne, la suppression du droit d’asile par la réforme du CEAS ou la restriction de la liberté de la presse, comme l’observe ce journal par les services secrets allemands, fournir toutes les raisons d’un combat commun.

Le militant pour les réfugiés Alassa Mfouapon, qui était hébergé dans le centre d’accueil initial d’Ellwangen, a rendu compte de la violente descente de police en 2017 après une expulsion empêchée et du harcèlement qui a suivi. La colère dans la salle était palpable. Mfouapon a parlé de sa déportation et de la lutte des réfugiés contre la répression. » On se demande, nos combats ont-ils été vains ? Non. Nous le disons, surtout maintenant ! » a-t-il souligné, ce qui a été accueilli par un tonnerre d’applaudissements de la part du public.

Lire aussi  Asile - le nombre d'enfants réfugiés disparus en Allemagne augmente considérablement

Le duo de cabaret politique Lisa Politt et Gunter Schmidt est ensuite monté sur scène. Ils ont tenté à nouveau de détendre l’ambiance, ce qu’ils ont réussi à faire en interprétant la « Chanson capitaliste » de Georg Kreisler. Les choses redevinrent réfléchies lorsque l’ancien prisonnier de longue durée Thomas Meyer-Falk rendit compte, après sa libération, de la valeur de la solidarité qu’il avait éprouvée au cours de ses 27 années de prison et de détention préventive.

La finale était Yok, un vétéran du punk et compositeur, qui a su captiver les invités. Alors que les derniers petits groupes quittaient progressivement la salle, il est devenu clair une fois de plus qu’aucun des participants d’aujourd’hui ne songeait à arrêter le combat après 100 ans de travail fructueux.



#Drapeaux #rouges #dans #salle #bal #quotidien #Junge #Welt #février
1707754633

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT