Drahi, Naouri : les Cassandres prédisent déjà au patron d’Altice le même sort que celui de l’homme fort des supermarchés Casino, tombé il y a quelques semaines. Les deux tycoons ont un point commun : ils ont construit des empires à coups de dettes. Tous deux pieds-noirs, ils représentent ce que la France compte de plus entrepreneurial parmi ses élites. Sortis des meilleures écoles républicaines, ils ont réussi, à partir de rien, à symboliser la réussite dans leurs secteurs : la grande distribution pour Naouri, les télécommunications pour Drahi.
Tous deux ont été rattrapés par la hausse des taux d’intérêt. Naouri a été le premier à tomber pour une dette de 6 milliards d’euros. L’empire de Drahi est dix fois plus endetté. Une affaire de corruption orchestrée depuis le Portugal a attisé l’attention de ses créditeurs. Il a tenté de les rassurer au cours de ces derniers jours. Un exercice dans lequel il excelle, car ce n’est pas la première fois qu’il se retrouve «dos au mur de la dette».
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