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“Donkey Summer”, l’incomparable portrait d’Andrea Abreu de l’arrière du paradis

“Donkey Summer”, l’incomparable portrait d’Andrea Abreu de l’arrière du paradis

Le premier roman de l’écrivain canarien Andrea Abreu “Donkey Summer” raconte la vie de deux filles de dix ans dans un petit village de montagne conservateur du paradis touristique de Tenerife. C’est une représentation à la fois crue et poétique de l’enfance pas comme les autres. Dans la traduction de Hanna Nordenhök, le nom de l’île est écrit en espagnol, ce qui signale dès le début la perspective du roman. Ici, il ne s’agit pas de la vie balnéaire insouciante des touristes le long de la côte, mais de l’existence d’une population locale travailleuse à l’intérieur des terres.

Le titre original du roman est “Panza de burro”, qui signifie “ventre d’âne”. C’est une expression canarienne qui décrit les masses denses et basses de nuages ​​qui se déposent comme un couvercle sur l’arrière-pays nord de Tenerife en été. Pendant quelques mois, la population de l’intérieur de l’île, tous ceux qui n’ont pas les moyens de vivre sur les plages, vivent dans une chaleur accablante sous la masse nuageuse compacte. Cela affecte la vie de tous les jours : tout va à demi-vitesse, les gens s’énervent facilement et la violence rôde toujours quelque part.

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