Donald Trump’s Plans for Expanding Presidential Power in 2025

Donald Trump et ses partisans prévoient d’accroître radicalement le pouvoir présidentiel s’il revient à la Maison-Blanche en 2025, en concentrant tous les leviers du gouvernement américain entre ses mains. Selon le New York Times, l’ancien président a l’intention de mettre fin à l’indépendance du ministère de la Justice vis-à-vis de la Maison-Blanche.

Trump et ses partisans cherchent à modifier l’équilibre des pouvoirs en empiétant sur ceux du Congrès et en soumettant toutes les administrations fédérales aux décisions de Trump. Le Journal se base sur l’examen de son programme politique de campagne et d’entretiens avec des personnes proches de lui.

De son côté, son ancien chef de cabinet à la Maison-Blanche, le général des Marines John Kelly, a déclaré que le retour au pouvoir de Trump provoquerait le chaos et entraînerait des affrontements avec les juges et les élus.

En 2020, CNN rapportait que Kelly avait confié à des amis: “La profondeur de sa malhonnêteté est tout simplement stupéfiante pour moi. […] C’est la personne la plus imparfaite que j’ai jamais rencontrée dans ma vie.”

Présidence 2024, Murdoch contre Trump

Malgré le mépris bien connu du magnat des médias de droite Rupert Murdoch pour Trump et les informations selon lesquelles il souhaite soutenir quelqu’un d’autre à la présidence, son réseau Fox News continue d’être favorable à l’homme à la longue cravate rouge. C’est une question d’argent. Trump reste populaire auprès des téléspectateurs peu éduqués et peu qualifiés de la chaîne.

Les efforts de Murdoch pour lui trouver une alternative se sont révélés infructueux jusqu’à présent. Malgré sa promotion du gouverneur de la Floride, Ron DeSantis, sa campagne peine. Les sondages montrent que Trump est en tête des candidats à l’investiture républicaine avec une avance de plus de 30 points. Au revoir, DeSantis !

Murdoch se tournerait maintenant vers le gouverneur de Virginie, Glenn Youngkin, s’il peut le convaincre de se joindre à la course. Mais compte tenu de l’attrait “mussolinien” que Trump exerce sur les républicains, Youngkin pense sans doute que ses chances de le surpasser sont minces, même avec le soutien de Murdoch.

À moins d’événements politiques imprévisibles, je crains que nous ne nous dirigions vers une dictature trumpienne.

Trump, pas le premier empereur fou

Trump n’est pas le premier fou à diriger l’empire le plus puissant de son époque. Rome a connu au moins trois empereurs fous (Tibère, Caligula et Néron).

Ce qui est stupéfiant dans le cas des États-Unis, c’est qu’après avoir été dirigés pendant quatre ans par un fou qu’ils ont élu, environ 70 millions d’Américains continuent de lui apporter leur soutien inconditionnel, malgré ses mensonges, ses excès, ses crimes et ses maladresses involontaires.

L’historien britannique Tom Holland écrit : “Trump a dit et fait des choses qui sont tout à fait choquantes selon les normes de la morale politique traditionnelle, mais loin de le rendre impopulaire auprès des masses, cela en a fait un héros du peuple.”

Les similitudes entre le règne imprévisible et chaotique de Caligula et celui du 45e président des États-Unis sont évidentes. Lorsque Caligula est devenu empereur en 37 après J.-C., il a dénoncé son prédécesseur et a voulu annuler tout ce qu’il avait fait, tout comme Trump avec Obama. Comme Trump, Caligula aimait blesser et humilier les gens. Narcissique et mégalomane, il a été assassiné par un membre de sa garde prétorienne, alors que sa santé mentale était de plus en plus remise en question.

Edward Gibbon, dans son “Histoire du déclin et de la chute de l’Empire romain”, note à propos des empereurs fous : “Si les successeurs d’Auguste ont été sauvés de l’oubli, ils le doivent à l’excès de leurs vices et à la grandeur du théâtre sur lequel ils ont paru.” Cela s’applique parfaitement aux États-Unis à l’ère de Trump.