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Dommages au rotor arrière de l’hélicoptère, cause du décès du propriétaire de Leicester

Dommages au rotor arrière de l’hélicoptère, cause du décès du propriétaire de Leicester

2023-09-06 07:12:02

LONDRES (AP) — Les dommages causés à un rotor arrière ont été à l’origine d’un accident d’hélicoptère qui a tué cinq personnes, dont le président du club anglais de Leicester, en 2018, selon une enquête dont les résultats ont été rendus publics mercredi.

L’hélicoptère Leonardo AW169 a décollé du terrain central après un match de Premier League au King Power Stadium de Leicester et s’est envolé d’environ 130 mètres (430 pieds). Il a ensuite fait volte-face et est tombé sur une plateforme en béton à l’extérieur du stade.

Vichai Srivaddhanaprabha, propriétaire du club, est décédé dans l’accident avec les employés de l’équipe Nusura Suknamai et Kavenporn Punpare, ainsi que le pilote Eric Swaffer et la partenaire de ce dernier, Izabela Roza Lechowicz.

Une enquête menée par l’Air Accidents Investigation Branch du gouvernement britannique a révélé que le système de contrôle de l’hélicoptère était tombé en panne parce qu’une partie du rotor de queue s’était brisée, ses roulements à billes glissant au lieu de rouler, en raison de l’accumulation de pression.

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Les pédales du pilote se sont déconnectées du rotor de queue, ont découvert les enquêteurs. L’avion a alors viré violemment vers la droite et est devenu « impossible » à contrôler.

L’enquête a décrit cela comme une “panne catastrophique”, qui a provoqué une vrille rapide de l’hélicoptère cinq fois.

“Je n’ai aucune idée de ce qui se passe”, a déclaré Swaffer dans les enregistrements, alors qu’il perdait le contrôle de l’hélicoptère.

Lorsqu’on lui a demandé s’il s’agissait d’un accident qui aurait pu être évité, Adrian Cope, l’inspecteur en chef de l’ingénierie de l’unité, a répondu : « C’était un processus qui s’est développé sur une base continue. Les dommages dans ce roulement se sont accumulés au fil du temps.

L’inspection du roulement n’était obligatoire qu’après 400 heures d’utilisation. L’hélicoptère avait volé 331 heures lorsque l’accident s’est produit.

Le rapport de 209 pages exclut qu’une erreur de drone ou de pilotage ait joué un rôle dans l’accident.



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