Panama
Dix candidats en lice pour la présidentielle de 2024
Dix candidats vont se présenter à l’élection présidentielle prévue le 5 mai 2024 au Panama, selon la liste définitive publiée dimanche par le Tribunal électoral.
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Candidat, Ricardo Martinelli a déjà occupé le poste entre 2009 et 2014
AFP
Parmi les dix candidats figurent les anciens présidents Ricardo Martinelli (droite) et Martin Torrijos (centre-droit), l’actuel vice-président José Gabriel Carrizo (social-démocrate), l’ex-ministre des Affaires étrangères Romulo Roux (droite) et l’ex-maire de la capitale Panama José Isabel Blandon (centre-droit).
Les cinq autres candidats sont l’ex-ministre du Commerce Meliton Arrocha (centre-droit), l’avocat et journaliste Ricardo Lombana (centre-droit), la députée Zulay Rodriguez (social-démocrate), l’enseignante Maribel Gordon (gauche) et l’avocat José Alberto Alvarez (droite).
L’ancien président Martinelli favori des sondages
Cette élection présidentielle à un seul tour sera la septième au Panama depuis l’invasion américaine de 1989 qui avait mis fin à la dictature de Manuel Antonio Noriega. Elle vise à remplacer l’actuel président Laurentino Cortizo, à qui la Constitution interdit de se représenter immédiatement. Le même jour, les Panaméens éliront leurs députés ainsi que leurs autorités locales.
Selon plusieurs sondages, le favori de la présidentielle est Ricardo Martinelli, même si sa participation est incertaine en raison de sa récente condamnation à 11 ans de prison pour blanchiment de capitaux. Ses avocats ont fait appel.
Martinelli doit par ailleurs être jugé en août pour son implication présumée dans le scandale de corruption Odebrecht, du nom du groupe de construction brésilien accusé d’avoir versé des millions de dollars en pots-de-vin à de nombreux dirigeants d’Amérique latine pour obtenir des marchés.
L’élection présidentielle à un seul tour sera la septième au Panama depuis l’invasion américaine de 1989 qui a mis fin à la dictature de Manuel Antonio Noriega. Elle vise à remplacer l’actuel président Laurentino Cortizo, qui est interdit de se représenter immédiatement selon la Constitution. Le même jour, les Panaméens éliront leurs députés et leurs autorités locales. Malgré sa récente condamnation à 11 ans de prison pour blanchiment d’argent, Ricardo Martinelli est le favori des sondages pour l’élection présidentielle, bien que sa participation soit incertaine. Ses avocats ont fait appel. Martinelli doit également comparaître en août pour son implication présumée dans le scandale de corruption Odebrecht, du nom du groupe de construction brésilien accusé d’avoir versé des millions de dollars de pots-de-vin à de nombreux dirigeants d’Amérique latine pour obtenir des contrats. (AFP)
