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Division et bataille pour la candidature présidentielle au Sénégal

Division et bataille pour la candidature présidentielle au Sénégal

Qui sera majoritaire lors de l’élection présidentielle en février prochain ? Dix-sept jours après que le président a renoncé à se présenter pour un troisième mandat, aucun nom ne semble rassembler tout le monde. Et les divisions éclatent au grand jour. Le Walf quotidienparle d’une “atmosphère de fin de règne”. “Fronde, démissions et bataille entre les responsables de Beno Bok Yakar, la coalition au pouvoir, chacun se tire la couverture à soi.”

Mardi 18 juillet, lors d’une réunion au siège du parti présidentiel APR, les partisans du Premier ministre Amadou Ba et de l’ancien ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr, deux candidats potentiels, en sont venus aux mains. “La bataille est féroce et tous les coups semblent désormais permis”, écrit Le Monde.“Beno BOK YAKAR doit s’unir pour conserver le pouvoir”, implore de son côté le porte-parole du gouvernement sénégalais Abdou Karim Fofana sur le site Seneweb.

S’unir peut-être, mais derrière qui ?

Selon l’analyste politique Syré Sy cité par Sénégo, il y a un choix du cœur, celui d’Abdoulaye Daouda Diallo, président du conseil économique, social et environnemental, mais Amadou Bâ est le choix de l’esprit. “Le Premier ministre a toujours été fidèle au président et, en plus, Amadou Bâ a réussi quelque chose de rare dans l’espace médiatique : il n’a jamais fait de déclarations de trop.”

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Pourtant, écrit Le Monde : “Le Premier ministre fait l’objet d’une campagne de dénigrement interne qui pourrait se résumer à un lapidaire ‘Tout sauf Amadou Ba’. Ses détracteurs tentent de saboter sa candidature qu’il n’a pour l’instant pas annoncée. ‘Il n’a aucune base politique !’ dit un cacique de l’Alliance pour la République (APR), le principal parti de la coalition. ‘Trop clivant ! Trop vieux (62 ans) pour parler aux jeunes !’ juge un autre, alors que l’âge médian des Sénégalais est de 19 ans.” La présidence n’avait visiblement pas anticipé cette opposition au chef du gouvernement.

Parmi les candidats pressentis, il y a aussi l’ancien Premier ministre Mahammed Dionne

Le Monde souligne que cet autre acteur politique avait disparu de la scène depuis 2021 et qu’il est rentré brusquement de Paris, où il était soigné, pour se lancer dans la course. “Il a accompagné Macky Sall tout au long de son ascension. C’est un vrai fidèle”, explique Babacar Ndiaye, analyste politique au sein du cercle de réflexion Wathi, “mais est-il populaire aux yeux des Sénégalais ? Difficile à dire après cette longue absence.”

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En tout cas, que ce soit dans la majorité ou dans l’opposition, cette élection suscite des convoitises

Le Soleil a fait le compte : “Au moins une quarantaine de personnes ont déjà annoncé leur intention de briguer les suffrages des Sénégalais en février”, les prétendants se multiplient.

“Cette semaine, trois noms ont été ajoutés à cette liste. Anta Babacar Ngom, fille de l’homme d’affaires Babacar Ngom, Abdoul Aziz Diop, conseiller spécial du Président de la République, et l’ancien ministre Thierno Lô. Une liste qui pourrait s’allonger dans les prochains jours.”

Alors qu’est-ce qui motive ces candidats ?

Pour Moussa Diaw, professeur de sciences politiques à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, “ces déclarations de candidature sont favorisées par l’ouverture du jeu politique (…), mais certains cherchent simplement à se faire connaître”. “80 % des candidats déclarés ne sont pas sérieux”, renchérit un expert électoral. “Le parrainage et la caution serviront de filtre.”

En une de Jeune Afrique, “Wagner quitte l’Ukraine pour se redéployer en Afrique”

Le site rapporte une vidéo postée hier sur la chaîne Telegram du groupe de mercenaires russes. Le président Evgueni Prigojine y affirme : “Ce qui se passe sur le front – le front ukrainien donc – est une honte à laquelle nous ne devons pas participer. C’est pourquoi nous resterons ici en Biéloruss

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