Nouvelles Du Monde

Disparités de la mortalité cardiovasculaire entre les adultes noirs et blancs aux États-Unis, 1999 à 2019

Arrière plan:

Les adultes noirs subissent un fardeau disproportionnellement plus élevé de facteurs de risque et de maladies cardiovasculaires par rapport aux adultes blancs aux États-Unis. On en sait moins sur l’évolution des disparités fondées sur le sexe dans la mortalité cardiovasculaire entre ces groupes à l’échelle nationale au cours des 20 dernières années, en particulier sur les déterminants géographiques de la santé et la ségrégation raciale résidentielle.

Méthodes :

Nous avons utilisé CDC WONDER (Centers for Disease Control and Prevention’s Wide-Ranging Online Data for Epidemiologic Research) pour identifier les adultes noirs et blancs âgés de ≥ 25 ans aux États-Unis de 1999 à 2019. Nous avons calculé les taux annuels de mortalité cardiovasculaire ajustés selon l’âge (par 100 000) pour les femmes et les hommes noirs et blancs, ainsi que les différences de taux absolus et les rapports de taux pour comparer l’écart de mortalité entre ces groupes. Nous avons également examiné les tendances selon la région de recensement des États-Unis, la résidence rurale par rapport à la résidence urbaine et le degré de ségrégation des quartiers.

Lire aussi  La visite surprise du ministre de l'AP au CHC révèle la négligence des médecins - The New Indian Express

Résultats:

De 1999 à 2019, les taux de mortalité ajustés selon l’âge ont globalement diminué pour les adultes noirs et blancs. Il y a eu une baisse de la mortalité cardiovasculaire ajustée selon l’âge chez les femmes noires (602,1 à 351,8 pour 100 000 habitants) et blanches (447,0 à 267,5), et la différence de taux absolu (DRA) entre ces groupes a diminué avec le temps (1999 : ARD, 155,1 [95% CI, 149.9–160.3]; 2019 : ARD, 84,3 [95% CI, 81.2–87.4]). Ces tendances étaient similaires pour les Noirs (824,1 à 526,3 pour 100 000) et les Blancs (637,5 à 396,0 ; 1999 : ARD, 186,6 [95% CI, 178.6–194.6]; 2019 : RAD, 130,3 [95% CI, 125.6–135.0]). Malgré ces progrès, la mortalité cardiovasculaire en 2019 était plus élevée chez les femmes noires (taux ratio, 1,32 [95% CI, 1.30–1.33])— en particulier dans le sous-groupe plus jeune (âge <65 ans) (rapport de taux, 2,28 [95% CI, 2.23–2.32])—ainsi que pour les hommes noirs (taux ratio, 1,33 [95% CI, 1.32–1.34]), par rapport à leurs homologues blancs respectifs. Il y avait des variations régionales dans les schémas de mortalité cardiovasculaire, et l'écart entre les Noirs et les Blancs différait entre les zones rurales et urbaines. Les taux de mortalité cardiovasculaire chez les femmes et les hommes noirs étaient systématiquement plus élevés dans les communautés présentant des niveaux élevés de ségrégation raciale que dans celles présentant des niveaux faibles à modérés.

Lire aussi  Le terrifiant virus de chauve-souris russe Khosta-2 pourrait déclencher la prochaine pandémie

Conclusion :

Au cours des 2 dernières décennies, la mortalité cardiovasculaire ajustée sur l’âge a diminué de manière significative pour les adultes noirs et blancs aux États-Unis, tout comme la différence absolue des taux de mortalité entre ces groupes. Malgré ces progrès, les femmes et les hommes noirs continuent de connaître des taux de mortalité cardiovasculaire plus élevés que leurs homologues blancs.

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT