Le cancer de l’ovaire se développe dans les petits organes du système reproducteur féminin où les ovules sont produits. Le cancer de l’ovaire est souvent difficile à détecter car les symptômes n’apparaissent généralement qu’à un stade avancé. C’est pourquoi il est essentiel de bénéficier d’un dépistage précoce.
Et pour obtenir ce dépistage précoce, il est primordial de consulter votre gynécologue chaque année pour un bilan, quel que soit votre âge. En effet, le cancer de l’ovaire se développe dans les cellules qui ont subi le plus de mutations génétiques au fil des années. Il est donc plus fréquent chez les femmes ménopausées que chez les femmes plus jeunes. La Fondation pour la recherche sur le cancer indique ainsi que le diagnostic est posé en moyenne entre 65 et 68 ans (1).
Diagnostic du cancer de l’ovaire : découverte et bilan initial
Ne provoquant pas de symptômes ou se manifestant sous forme de troubles gastriques, le cancer de l’ovaire est souvent diagnostiqué tardivement dans le développement de la maladie. Les femmes qui bénéficient d’un dépistage précoce sont celles qui, lors de leur bilan annuel chez leur gynécologue ou leur sage-femme, présentent une masse suspecte selon le médecin. Lors d’une consultation de suivi, le médecin interroge alors sa patiente sur ses symptômes, ses antécédents médicaux et son hygiène de vie. Il examine sa patiente et procède ensuite à une échographie pelvienne (au-dessus du pubis) et à une échographie endovaginale. C’est à ce moment-là qu’il peut visualiser les ovaires et déterminer s’ils sont affectés par des kystes et, le cas échéant, le risque que ceux-ci soient cancéreux.
Diagnostic du cancer : les examens complémentaires
Si le gynécologue n’arrive pas à déterminer s’il s’agit d’un kyste bénin, il prescrit une IRM (imagerie par résonance magnétique) pour préciser la nature de la masse, ainsi qu’une analyse sanguine. Cette analyse sanguine vise à rechercher une protéine spécifique, appelée CA-125. Une concentration élevée de CA-125 dans le sang peut être un signe de cancer. Cependant, dans certains cas, le taux de CA-125 est normal même en présence d’une tumeur cancéreuse, et inversement, le taux de CA-125 peut être élevé sans qu’il y ait de cancer. C’est pourquoi d’autres examens sont réalisés, notamment la laparoscopie. Sous anesthésie générale, le chirurgien insère une petite caméra (endoscope) à travers une petite incision dans l’abdomen. Cela permet de visualiser le tissu infecté, de réaliser des prélèvements qui seront étudiés en laboratoire et, dans certaines circonstances, de retirer les tumeurs ovariennes.
Comment savoir s’il s’agit d’un kyste ou d’un cancer ?
Généralement, le cancer est détecté grâce à un outil spécifique. Lors d’un examen radiologique, le radiologue, à l’aide de la radiographie, peut distinguer entre une lésion bénigne et un cancer. Lorsque cet examen révèle qu’il s’agit effectivement d’un cancer, le radiologue vous orientera vers le traitement approprié. Si toutefois des doutes subsistent, une biopsie sera recommandée pour approfondir l’examen. Dans ce cas, la micro-biopsie, qui est toujours pratiquée dans de tels cas, permet de prélever le tissu suspect à l’aide d’une anesthésie locale. Le radiologue pourra alors déterminer avec précision s’il y a présence de cancer ou non. Les traitements appropriés suivront ensuite.
Source (1) : Fondation ARC
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2023-10-13 16:00:00