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Devenir propriétaire : un parcours semé d’obstacles

Devenir propriétaire : un parcours semé d’obstacles

Un récent sondage de Royal LePage réalisé par Maru/Blue révélait cette semaine que 35 % des locataires québécois, soit près de 750 000 personnes, souhaitaient acheter une propriété en vue du 1er juillet.

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Toutefois, ils ont dû renoncer à réaliser leur ambition, car les obstacles vers l’achat d’une propriété sont nombreux.

Le premier obstacle auquel sont confrontés les locataires qui souhaitent devenir propriétaires est le déséquilibre actuel du marché.

«C’est encore un marché de vendeurs. L’offre et la demande sont encore complètement disproportionnées, et beaucoup de gens, même des vendeurs, se demandent : “Mais où est-ce qu’on va aller ?” et décident donc de rester propriétaires», explique Roseline Guèvremont, courtière immobilière résidentielle pour Royal LePage Tendance, dans une interview avec TVA Nouvelles.

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Dans le contexte actuel d’inflation, les Québécois ont vu leurs factures augmenter dans tous les domaines, ce qui rend l’achat d’une propriété sans aide presque impossible.

«La mise de fonds provient généralement d’un don, d’un héritage ou de la vente d’une propriété», énumère Mme Guèvremont.

«Donc les locataires ont du mal à mettre de l’argent de côté en raison de l’augmentation du coût de l’épicerie, du prix de l’essence, des taux d’intérêt et des taxes foncières… Ce sont tous des facteurs qui compliquent l’achat d’une propriété», précise-t-elle.

Le coût croissant des logements est un autre obstacle à l’achat d’une propriété, car il est de plus en plus difficile d’accumuler un capital.

«Les gens louent à un coût plus élevé que ce qu’ils voulaient à l’origine parce qu’ils ne peuvent pas trouver de logement dans leur budget, donc ils consacrent plus de 30 % de leurs revenus bruts pour pouvoir se permettre quelque chose dans le secteur qu’ils désirent», explique Mme Guèvremont.

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«Il manque actuellement 100 000 logements pour répondre à la demande des locataires», ajoute-t-elle.

Dans le contexte actuel, les alternatives pour devenir propriétaire sont limitées.

«Acheter une propriété à revenus, c’est avoir des revenus qui couvrent les coûts de la propriété, c’est toujours une bonne option», conseille Mme Guèvremont.

«Parfois, c’est aussi changer de secteur, donc élargir ses horizons, et parfois malheureusement, c’est baisser ses attentes pour pouvoir accéder à la propriété», propose-t-elle.

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