Deux pères de famille originaires de Montréal, vivant en Israël, font de leur mieux pour rester optimistes malgré les atrocités et l’imprévisibilité de la guerre contre le Hamas qui dure maintenant depuis une semaine. Noé Joseph, habitant Jérusalem depuis près de 20 ans, reconnaît qu’ils ont été entraînés dans cette guerre malgré eux. Il s’inquiète de la durée de celle-ci, espérant qu’elle ne se prolonge pas sur des semaines, voire des mois. Il souligne également que les Israéliens peuvent être touchés directement ou indirectement par les attaques du Hamas, comme un collègue et ami ayant perdu son père dans une attaque. Malgré cela, Noé Joseph estime être en sécurité pour le moment, avec une présence policière renforcée et l’absence de sirènes de roquettes depuis quelques jours. Patrick Amar, habitant Modiin, entre Jérusalem et Tel-Aviv, partage cet état d’esprit et souhaite rester optimiste, bien que les derniers jours aient été émotionnellement difficiles. Tous deux ont la tâche délicate d’évoquer la guerre avec leurs enfants, en les rassurant tout en leur expliquant la réalité de la situation. Noé Joseph indique que ses enfants, âgés de sept et quatre ans, comprennent que la situation est potentiellement dangereuse, mais ils sont encore trop jeunes pour la comprendre entièrement. Patrick Amar, quant à lui, souligne que ses enfants plus âgés peuvent être exposés à des contenus troublants sur les réseaux sociaux et ressentent l’impact de la guerre. Malgré tout, ils font preuve de courage et de fierté pour Israël et ses soldats.
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