Deux marques chinoises inconnues font leur entrée sur le marché européen avec une approche haut de gamme. Nio, dans son ambition de rivaliser avec Tesla, propose une innovation séduisante : un système d’échange de batteries plus rapide que la recharge conventionnelle. D’un autre côté, Hiphi, qui est déjà prête à livrer ses véhicules en France, mise sur l’excentricité pour vendre des modèles dépassant les 100 000 euros.
Tous les constructeurs chinois ne choisissent pas de casser les prix pour conquérir le marché européen. BYD et Great Wall (avec les marques Wey et Ora) optent intentionnellement pour des tarifs compétitifs, tout en maintenant un niveau élevé de qualité. « Nous mettons l’accent sur la qualité de nos produits et l’expérience client », soulignait Xianghua Qiao, directeur général de Great Wall Motors Europe, lors du dernier Salon de l’Automobile de Paris, il y a un an. Cette stratégie à long terme vise à éviter de dévaluer le produit et l’image de marque par des prix trop bas.
D’autres marques vont encore plus loin, comme nous l’avons constaté lors d’un reportage à Munich. Après avoir conquis la Norvège, le paradis de la voiture électrique, l’Allemagne est une priorité pour les marques chinoises en Europe, en raison de considérations liées à l’image de marque et au pouvoir d’achat. Cette tendance se manifeste clairement à l’aéroport de Munich, où Nio, fondée en 2014, expose deux de ses modèles à la vue des voyageurs près du terminal 2. Le grand SUV EL7 côtoie la ET5, une berline au design sculptural.
Source : Challenge.fr
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