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Deux jeunes hommes lancent des actions en justice visant à mettre fin aux poursuites découlant d’agressions sexuelles présumées – The Irish Times

Deux jeunes hommes lancent des actions en justice visant à mettre fin aux poursuites découlant d’agressions sexuelles présumées – The Irish Times

Deux jeunes hommes ont intenté des actions devant la Haute Cour visant à mettre fin à leurs poursuites à la suite d’un incident présumé au cours duquel une adolescente affirme avoir été agressée sexuellement par plusieurs camarades de classe.

Les deux hommes, qui ne peuvent être nommés pour des raisons juridiques, affirment que leurs procès criminels devraient être interrompus au motif notamment qu’il y a eu un retard inexcusable de plus de 20 mois dans leur poursuite.

Le retard signifie qu’ils se sont vu refuser la possibilité d’être jugés en tant que mineurs pour des infractions qui auraient été commises alors qu’ils avaient tous les deux 15 ans, disent-ils.

Les accusations portées contre les deux font suite à un incident survenu dans un parc public en juin 2019. Une adolescente affirme qu’environ huit adolescents l’ont empêchée de quitter un endroit où elle s’est rendue pour passer un appel téléphonique.

On prétend qu’au moment de l’agression présumée, les hommes étaient tous des élèves du secondaire qui fréquentaient la même école que la fille.

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La jeune fille affirme que l’un des hommes lui a dit d’accomplir un acte sexuel sur un autre des hommes présents, qui aurait baissé son pantalon pour exposer son pénis. Elle a tenté de quitter les lieux mais, dit-elle, elle en a été empêchée par deux des hommes.

Elle affirme que certains des hommes ont commencé à la toucher et se sont mis sur elle. Elle prétend qu’elle ne pouvait pas les enlever et a accepté d’embrasser l’un des hommes pour qu’ils la laissent quitter les lieux. La plaignante allègue également qu’elle a finalement été autorisée à sortir lorsque certains de ses amis sont arrivés sur les lieux.

Une plainte a été déposée auprès de la gardaí au début de 2020 au sujet de l’incident. À la suite d’une enquête de la Garda, des accusations ont été portées contre un certain nombre d’hommes qui auraient été impliqués. Les deux jeunes hommes faisaient partie d’un groupe d’hommes arrêtés et interrogés en août 2020.

Cependant, les requérants affirment qu’ils n’ont été inculpés devant le tribunal de district d’infractions découlant de la plainte de la jeune fille qu’en mai 2022.

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L’un des requérants est accusé d’avoir touché la plaignante sous sa chemise et par-dessus son pantalon.

Il a été accusé d’avoir agressé sexuellement la jeune fille, contrairement à la loi de 1990 sur le droit pénal (amendement sur le viol).

Le deuxième requérant aurait été l’un des hommes qui ont empêché la jeune fille de quitter l’endroit où l’incident s’est produit.

Il est accusé de faux emprisonnement en violation de la loi de 1997 sur les infractions non mortelles contre la personne.

“Essais rapides”

Dans leurs actions distinctes de contrôle judiciaire de la Haute Cour contre le directeur des poursuites publiques, les deux hommes affirment qu’ils avaient droit à un procès rapide, étant donné que les infractions présumées se seraient produites alors qu’ils étaient tous deux âgés de 15 ans et mineurs.

Il est allégué qu’étant donné qu’ils étaient tous les deux mineurs au moment de l’agression présumée, il incombait aux autorités de l’État d’assurer des procès rapides.

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Le délai de 21 mois entre le moment de l’entretien et le moment où ils ont été inculpés signifiait qu’il n’y avait aucune perspective qu’ils soient jugés avant leur 18e anniversaire, affirment-ils.

Tous deux ont maintenant plus de 18 ans et doivent être jugés comme des adultes devant la Circuit Criminal Court. Ils ont subi un préjudice en raison du retard, affirment leurs avocats.

Dans leurs actions en révision judiciaire, les deux requérants sollicitent diverses déclarations et ordonnances du tribunal, y compris des ordonnances empêchant la poursuite de leurs procès. Les deux demandent des dommages-intérêts pour ce qu’ils prétendent être des violations de leurs droits constitutionnels à des procès rapides.

Les deux affaires ont été portées devant le juge Charles Meenan à la Haute Cour lundi.

Le juge autorisa les deux requérants, ex parte (seuls les requérants étaient représentés), à présenter leurs récusations.

Les deux affaires seront évoquées devant le tribunal dans un mois.

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