Deutsche Bahn : « C’est un scandale »

Mais le nouveau gouvernement fédéral a changé la donne.
Heureusement. Mais cela a pris très longtemps. Il est désormais important que l’argent de l’État destiné au chemin de fer soit utilisé efficacement. Il n’existe actuellement aucun mécanisme de sanction adéquat en cas de mauvaise performance. À l’avenir, il faudrait que la ponctualité et la fiabilité du chemin de fer aient une plus grande influence sur le succès de l’entreprise et sur la rémunération des membres du conseil d’administration. Récemment, les chemins de fer n’ont pas été près d’atteindre leurs objectifs en matière de ponctualité, mais des primes ont quand même été versées, notamment en référence au haut niveau de satisfaction des collaborateurs au sein du groupe.

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Dans le passé, vous avez cité à plusieurs reprises l’Espagne comme un excellent exemple, car le pays a ouvert le transport longue distance à la concurrence et les prix ont baissé. Cependant, l’Espagne dispose de nouvelles routes express, l’Allemagne dispose d’un réseau ferroviaire vétuste. Votre comparaison ne fonctionne pas ?
Bien entendu, nous ne pouvons pas nous comparer aux pays étrangers en soi. Mais cela ne change rien au fait que nous voyagerions mieux si la Deutsche Bahn AG n’avait pas le réseau et les prestataires de transport dans une seule main. En Espagne, il existe un système dégroupé dans lequel le gestionnaire de réseau bénéficie d’incitations économiques pour générer autant de trafic ferroviaire que possible sur son réseau. Le Japon a également suivi avec succès cette voie.