Environ 1,2 million de tonnes de nourriture sont gaspillées chaque année au Québec. En cette journée de sensibilisation aux pertes alimentaires, voici quelques conseils des commerçants de la région de Trois-Rivières qui font des efforts.
Un buffet à volonté signifie qu’il en restera forcément après le repas. La nourriture qui aurait pu finir à la poubelle ne se retrouve pas aux Saveurs des continents, mais est donnée à une organisation.
« Les artisans préparent environ une centaine de repas par midi avec ce que nous leur donnons. Bien sûr, nous ne pouvons pas leur donner tout ce qui concerne les fruits de mer, mais tout ce qui concerne la pâte, la friture, la sauce… », explique la gérante du restaurant, Joanie Deshais.
Nous proposons également des assiettes de plus petite taille pour éviter le gaspillage excessif d’aliments, et nous réduisons les portions, par exemple lors de la découpe de la viande. L’objectif est de gaspiller le moins possible.
L’Association de l’hôtellerie du Québec a également relevé ce défi. Meilleures techniques de conservation, suivi strict des stocks pour se rapprocher le plus possible de la réalité, dons à des organismes communautaires… Tout comme au restaurant le Rouge Vin.
« Tous nos surplus de nourriture sont donnés à l’organisme Point de rue, ici au centre-ville. Nous proposons des buffets froids, tels que des sandwichs, des buffets chauds avec des restes de poulet, de riz… Chaque fois que nous avons quelque chose, nous pouvons leur envoyer », détaille le responsable de la salle à manger, Louis-Philippe Picard.
Au Pannetier à Trois-Rivières, nous utilisons l’application Too Good To Go. La boulangerie propose des paniers à 5 $ d’une valeur réelle de 15 $ et à l’intérieur, nous y mettons des quiches, des sandwiches, des soupes… En bref, des produits frais qui ne se congèlent pas. De cette manière, nous pouvons écouler le stock le jour même.
« Nous congélons nos invendus à la fin de la journée, comme le pain et les viennoiseries. Nous les mettons dans des boîtes de six, en réduction, cela revient donc à 50 % », ajoute le copropriétaire du lieu, Olivier Letarte.
Jeter les restes à la poubelle n’est pas rentable ni pour l’entreprise, ni pour la planète. Les viennoiseries ou les pains sont vendus dans un panier une dernière fois. Ensuite, nous les recyclons.
« Lorsque nous avons des produits qui ont dépassé leur date de fraîcheur de trois jours, nous les prenons, les coupons et les transformons en dessert du jour. Le midi et l’après-midi, les gens viennent déjeuner », explique Sylvain Gélinas.
La dernière astuce pour éviter le gaspillage est de gâter les employés à la fin de leur journée.
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